coaching philosophique

Trouvez le sens de votre vie avec le coaching philosophique

COACHING PHILOSOPHIQUE » & « THERAPIE PHILOSOPHIQUE »
QUELQUES QUESTIONS, QUELQUES INFORMATIONS…

A priori, ces deux disciplines, Philosophie et Coaching, ne paraissent pas faire bon ménage… !

L’une semble émerger directement des limbes de l’Antiquité (et surtout d’une bibliothèque universitaire poussiéreuse à la Harry Potter), l’autre est plutôt synonyme d’une des dernières trouvailles branchées de la Silicone Valley !

Et pourtant, à mieux y regarder, le lien est plus solide qu’il n’y paraît entre ces deux pratiques …

Origines

Commençons tout d’abord par rétablir une vérité historique :

La philosophie n’était pas à ses débuts cette matière universitaire un peu vieillotte qu’elle est devenue par la suite.

Socrate, l’homme qui a donné à la philosophie son nom mais également ses lettres de noblesse, pratiquait en effet son art simplement en marchant dans les rues d’Athènes.

Lors de ces promenades, il parlait avec tous, jeunes et vieux, gens du peuple, esclaves et aristocrates, savants ou ignorants (les détenteurs d’un faux « savoir » étant cependant sa cible privilégiée).

S’instaurait à cette occasion ce que Socrate appelait un « dialogue », mais qui était plutôt, comme il le définissait également, un « accouchement ».

Et de cet accouchement, naissaient des vérités que l’interlocuteur de Socrate, à sa grande surprise, portait en lui tout en l’ignorant.

La philosophie est donc depuis son origine, il y a 24 siècles, une sagesse de la vie et surtout une pratique quotidienne de l’humain.

Ces philosophes étaient-ils pour autant des « thérapeutes » au sens où nous l’entendons aujourd’hui ?

Bien qu’ils ne dispensaient pas de soins médicaux, ils étaient cependant des « thérapeutes » au sens étymologique du mot grec therapeutès, qui voulait dire « serviteur », ou « qui prend soin de quelqu’un ».

Et il me semble d’ailleurs que cette définition du thérapeute comme étant celui qui « prend soin » de son client, convient en réalité très bien pour l’usage qui en est fait en philosophie.

Car le coaching philosophique est justement le point de rencontre entre un individu qui a choisi de prendre soin des autres (le thérapeute ou le coach) et un autre individu qui a décidé de prendre soin de lui-même (le client).

Dans l’espace généré par ce « prendre soin », un espace que client et coach/thérapeute développent en commun, la thérapie et le coaching philosophiques font merveille…

La méthode

La thérapie philosophique ou le coaching philosophique, reposent sur un travail fait en conscience avec le client.

Et ce travail conscient consiste à éclaircir les termes des questions que se pose le client en relation avec le travail qu’il effectue avec le coach.

Conscience et éclaircissement sont donc ici les deux maîtres-mots.

Cette explication vous paraît peut-être trop abstraite ?

Voici un exemple concret:

Une cliente, appelons-la Marie, est venue consulter pour une situation qu’elle n’arrive plus à gérer. Elle se sent écrasée, enfermée, dans son activité professionnelle mais, depuis quelque temps, elle ressent cette oppression dans sa vie familiale également.

Elle a la sensation d’un manque total de liberté dans sa vie.

Du coup, pour compenser ce manque, elle sort de plus en plus avec ses amies le soir, rentrant de plus en plus tard, ce qui, évidemment, a des conséquences sur sa vie de couple, mais également dans son travail.

Pourtant Marie a la sensation en faisant ces sorties, de retrouver un peu de la « liberté de sa jeunesse », dit-elle au thérapeute philosophique.

Mais, au bout du compte, elle finit par mal supporter ce nouveau mode de vie également.

Commence alors un échange avec le thérapeute, où est évoqué tout d’abord le problème (« problématiser », comme le disent les philosophes) qui amène Marie à consulter aujourd’hui.

Tous deux tombent d’accord sur une première question :

« Être libre, est-ce que c’est pouvoir tout faire sans aucune limite ? ».

Puis d’autres questions fusent, du côté de la cliente mais aussi du côté du coach :

« N’y a-t-il pas des circonstances où on peut être libre tout en étant enchaîné ? »

et du coup

« N’y a-t-il pas d’autres circonstances où on se croit libre, mais on est captif en réalité ? ».

Marie répond, puis réfléchit, puis pose à une nouveau une question, tout en s’exerçant à « problématiser » encore plus finement sa situation.

Jusqu’à ce que, à la fin de la séance un premier résultat soit acté : la liberté ne dépend pas des circonstances extérieures mais de nous-mêmes.

On peut tout-à-fait être captif à trois heures du matin dans une discothèque et, en retour, on peut être libre, totalement libre, enfermé entre les quatre murs d’un bureau.

Le reste des séances se construira sur cette base, en ajoutant progressivement une pierre sur l’autre, jusqu’au moment où Marie aura développé son propre « concept » de la liberté, et sera en mesure de l’appliquer dans sa vie.

Un philosophe américain du nom de Lou Marinoff à beaucoup œuvré pour que le « Philosophy Consulting », le nom donné aux États-Unis à la thérapie philosophique, acquière ses lettres de noblesse.

Et je pense qu’il y est plutôt bien arrivé.

Il a d’ailleurs créé une formule facile à retenir (les américains sont très forts en acronymes facilement mémorisables) qui se nomme PEACE, pour

  • Identifier le Problème,
  • Nommer les Émotions,
  • Analyser les options,
  • Contempler l’ensemble de la situation
  • Atteindre l’Équilibre.

Je n’utilise pas cette règle de cette manière, mais je pense toutefois qu’elle résume bien le processus qui doit être à la base de toute séance de coaching philosophique ou de philothérapie, consultation philosophique, pratique philosophique, ou quelque nom qu’on voudra lui donner.

Comme nous l’avons vu dans l’exemple précédent, il est nécessaire avant toute chose de problématiser les questions – souvent de simples mots d’ailleurs ou des sensations éparses – qu’amène le client lors de sa première session.

C’est ce que Lou Marinoff appelle l’identification du problème.

Le deuxième stade, essentiel, est celui où le coaché évoque ses émotions, celles qui sont dites d’emblée, tout comme celles qui affleurent au moment de la discussion.

Puis arrive le troisième stade, qui vient se placer sur cette base déjà plus ordonnée qu’au départ, mais qui n’a pas pour autant perdu sa dimensions émotionnelle : définir ce qu’il est possible de faire en évoquant, sans faire de tri à ce stade, un certain nombre de projets atteignables.

Ensuite, le client et le thérapeute considèrent ensemble l’intégralité du tableau ainsi obtenu, sans se fixer sur un détail en particulier.

Sur cette base, ils évaluent maintenant les buts précis à réaliser et les moyens pour y parvenir.

Cerise sur le gâteau, mais phase néanmoins la plus importante selon ma propre approche en tout cas, ils conviennent dans un dernier stade de favoriser la prise de décision, une dimension qui est souvent déficiente chez la cliente ou le client qui viennent consulter.

Pour terminer cette présentation de la méthode utilisée dans le coaching philosophique, il est important de noter que le philosophe n’est pas un « spécialiste » en telle ou telle matière : c’est au contraire un « généraliste de l’âme ».

Aussi ne donne-t-il aucun « conseil » dans quelque domaine que ce soit.

Il amène simplement (mais ce « simplement » est déjà beaucoup) celui dont il prend soin, à s’améliorer.

Par exemple, le philosophe n’a pas besoin d’être lui-même cuisinier pour aider un cuisinier à mieux réussir ses recettes.

Et il ne donne pas non plus de « conseils » en cuisine : il en serait bien incapable (et moi plus encore que les autres !)…

C’est le cuisinier qui « sait » comment il faut cuisiner, il est le véritable « sachant » dans cette rencontre, le thérapeute philosophique, lui, étant un « accompagnant ».

Mais ce dont cet accompagnant est capable est néanmoins essentiel : il consiste à amener ce cuisinier, ou ce client en général, à atteindre son meilleur niveau.

Un coach philosophique croit donc forcément dans la perfectibilité de l’humain (comme le croyaient déjà en leur temps nombre de philosophes, comme Jean-Jacques Rousseau).

Et, plus encore qu’à la perfectibilité de l’humain en général, le coach philosophique croit à celle de cet humain-là en particulier, celui qui vient de sonner à sa porte et qui dans quelques instants deviendra son « client »…

Le but

Il n’y a qu’un seul but au coaching, qu’il soit philosophique ou pas, c’est le changement.

Et, là encore, pas le changement en général, mais le changement en particulier, le nôtre, celui qui nous fait évoluer d’une étape vers une autre.

Sachant que, quelquefois, il nous est impossible d’atteindre cette nouvelle étape de notre vie, pour des raisons que les séances de coaching ont justement pour mission de mettre à jour.

Il faut garder à l’esprit en effet que les clients qui prennent rendez-vous avec un coach, ne le font pas parce qu’ils n’avaient rien de mieux à faire ce jour-là, mais parce qu’ils veulent changer.

C’est d’ailleurs pour cela qu’ils se font aider. Et c’est pour cela également qu’ils se creusent la tête, mettent sans relâche le doigt sur leurs émotions et de l’ordre dans leurs idées.

Ces clients-là sont insatisfaits de leur vie, et veulent à la fois la comprendre et la changer.

Et c’est donc le travail du coach en général, et du coach philosophique en particulier, de prendre soin d’eux.

D’où la question, finale, du sens. Une vie réussie, c’est une vie qui a du sens.

La philosophie est précisément le domaine dans laquelle la notion de sens, et de recherche de sens, a le plus d’importance.

Et, de fait, être capable de donner du sens à ce qui nous arrive est essentiel pour espérer mener une vie épanouie.

Être malade, perdre son emploi, et bien plus encore perdre un être qui nous est cher, font partie de ce qu’on appelle parfois les « épreuves de la vie ».

Le coaching philosophique ou la thérapie philosophique ont pour mission d’aider le coaché à trouver en lui-même de quoi apporter du sens à ces épreuves qui lui arrivent.

Mais elles l’aideront également à « franchir le pont » qui le sépare encore d’une vie meilleure, un pont qui lui paraissait pourtant infranchissable il y a quelques instants encore, alors qu’il posait son doigt sur la sonnette du cabinet du philosophe…

 

Article rédigé par Stéphane Gasparini
Coach personnel à Paris
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Contact: stephane.gasparini@orange.fr