Le printemps, c’est le retour de plein de choses : des hirondelles, des beaux jours, des chocolats de Pâques et puis aussi, il faut bien le dire, des allergies !
Une vraie galère pour les milliers de personnes qui en souffrent.
Une fatalité ? Pas forcément.
Les différentes types d’allergies du printemps
Bien que les personnes souffrant d’allergie ont souvent des allergies diverses toute l’année, le printemps est propice au développement excessif des phénomènes allergiques.
Parfois, une personne qui jusque là ne développait pas d’allergies, va commencer à connaître les premiers symptômes justement au printemps.
Ceci est dû à la présence dans l’air des nombreux pollens émis par nos amis les végétaux qui sortent leurs plus belles fleurs pour leur reproduction.
La méthode est efficace. Les pollens volent et se glissent absolument partout sur des dizaines de kilomètres.
Dans toutes les rues, sur toutes les campagnes, à travers les filtres des voitures. Ils se déposent sur nos vêtements et nos cheveux et nous ramenons tout ça dans nos maisons jusque dans nos chambres… Aïe aïe aïe !
Parmi les différentes allergies possibles, il y a donc l’allergie aux pollens, que l’on appelle la pollinose.
Il existe 3 principaux types de pollens :
- d’arbres ;
- de graminées ;
- des herbacées.
L’allergie au pollen est une allergie fréquente : elle toucherait près d’un quart de la population. Elle est plus fréquente chez l’adolescent et le jeune adulte.
C’est parfois compliqué de déterminer à quel plante nous sommes allergiques. Des tests passés chez un allergologue établiront les plantes suspectes.
Vous avez peut-être remarqué que les symptômes de votre allergie n’ont pas lieu à exactement la même date selon les années… Cela dépend du moment que choisira la plante pour fleurir et donc libérer son pollen. Selon la météo, ensoleillement, pluie et hausse des températures, la période se décalera de quelques jours à semaines… Et puis il y a des années de gel, qui détruit les bourgeons floraux. Ces années-là, il y aura moins de fleurs, donc moins de pollen, et moins d’allergies ! (Mais aussi moins de fruits en conséquence, donc une hausse des prix sur les étals l’été !)
Une autre allergie printanière est… le soleil !
Il s’agit d’une pathologie fréquente puisqu’elle touche près de 10% de la population dont 90% de femmes.
Cette allergie survient surtout chez les jeunes adultes. Elle se manifeste par une éruption de petits boutons et de plaques rouges prurigineuses située sur le décolleté, le cou, les avant-bras, les épaules et le dos des pieds.
Selon les personnes, les boutons peuvent disparaître au bout d’une dizaine de jours ou au contraire devenir de véritables brûlures avec oedèmes et cloques !
Seule solution : se mettre à l’abri du soleil par tous les moyens : vêtements longs, chapeau, gants et recherche de l’ombre…
Quels sont les symptômes d’une allergie
Les symptômes des allergies de printemps et dues aux pollens sont bien souvent reconnues rapidement : nez bouché, éternuements, yeux rouges et qui pleurent, démangeaisons.
Cependant, une allergie au pollen peut donner d’autres signes tels qu’une urticaire, un eczéma, un asthme allergique, voire un choc anaphylactique.
Solutions naturelles pour combattre les allergies
En plus d’éviter les zones sensibles (parcs, jardins) et d’avoir des gestes de précaution (ne pas se déshabiller dans sa chambre, ne pas rouler en voiture fenêtre ouverte, faire changer ses filtres d’habitacle…), on peut se servir de solutions naturelles pour combattre les allergies.
- L’huile essentielle d’estragon : le plus simple des remèdes ! Une goutte sur un mouchoir sur le nez peut suffire à endiguer les symptômes.
- Les graines ne nigelles : à utiliser moulues et à parsemer sur vos salades, plats… On l’utilise comme du poivre.
- Le plantain : la petite plante discrète des campagnes ! L’apigénine que contient le plantain est anti-inflammatoire. En décoction, en faisant bouillir ses feuilles une dizaine de minutes. Filtrer et buvez tiède. Attention à ne pas rajouter de sucre (toxines) ni de miel (qui peut être allergisant !).
- Les omégas-3 : de puissants inflammatoires que vous trouverez dans les noix, l’huile de lin, l’huile de bourrache et les petits poissons gras : maquereaux, sardines, hareng.
- Les vitamines D et C ont un effet bénéfique contre les allergies, des études le démontrent régulièrement. Ces deux vitamines participent pleinement à l’immunité et la protection du corps.Surveiller son alimentation. En effet, certains aliments entretiennent le phénomène inflammatoire des allergies. Même si ce ne sont pas des aliments auxquels vous êtes allergique.Ces aliments entraînent une surcharge en toxines, donc une agression pour le corps. Ce qui rajoute un stress, comme si vous laissiez entrer un agresseur supplémentaire, en plus de l’allergène extérieur comme un pollen par exemple.Les aliments concernés sont la plupart du temps :
- les laitages (yahourts, lait de vache, fromages, crèmes desserts, crème fraîche, glaces, crème patissière, pâtisseries…),
- le chocolat au lait et le chocolat blanc,
- le sucre blanc,
- les sodas et les boissons énergisantes,
- les jus de fruits industriels (même de très bonne qualité ; si ce ne sont pas des fruits que vous avez pressé vous même, ils perdent rapidement en qualité nutritionnelle et ils sont dans tous les cas acidifiants), l’alcool,
- les aliments à base de farine de blé raffinée, donc blanche : pain blanc, farine blanche, pâtes, brioche, viennoiseries, pizza, quiche
- d’une manière générale, tous les produits industriels.En période d’allergie, surveiller encore plus votre alimentation qu’en temps ordinaire.
- Cela vous coûtera beaucoup moins cher, votre nourriture aura bien meilleur goût et ce sera largement préférable pour votre corps.
- Choisissez des aliments natures, bruts, bios de préférence, que vous cuisinerez et accommoderez vous-même.
Article rédigé par Clotilde Rolland, naturopathe