D’après la conception chinoise, l’homme est une réduction de l’univers.
Il doit vivre en harmonie avec le Ciel et la Terre. Il n’existe que par l’équilibre des deux principes Yin et Yang. Ses organes, qui sont soumis à l’influence des biorythmes, correspondent aux cinq éléments de la nature.
Les 5 éléments
Les cinq éléments régissent tous les êtres animés ou inanimés de la nature, tous les phénomènes du monde visible. Ce sont leurs changements qui déterminent la vie ou la mort, la croissance ou le dépérissement, la santé ou la maladie.
Ainsi le Houang-ti Nei-king Souwen (Question fondamentales du livre classique traitant de l’interne attribué à l’Empereur légendaire Houang-ti) précise que « le ciel dispose des quatre saisons et des cinq éléments afin de procréer, de développer et d’emmagasiner. li donne naissance à la froidure et à la chaleur, à la sécheresse et à l’humidité, ainsi qu’aux vents. L’homme dispose de cinq « viscères » qui transforment les cinq souffles afin d’engendrer la joie, la colère, la tristesse, le chagrin et la crainte. »
Chaque plante a une action Yin et une action Yang. Elle suit la concordance des éléments. Les apothicaires eurent donc à les « domestiquer ».
La doctrine des cinq éléments eut sa première application dans la thérapeutique des médecins de Tsi et de Yen.
Tseou Yen, qui habita successivement dans ces deux localités (vers 305-240 av. J.C.) s’en empara et conçut un cycle de subordination et de succession entre le Feu, la Terre, le Métal, l’Eau et le Bois. Selon lui, aucun élément n’est invulnérable.
Le bois est vaincu par le métal; le métal par le feu; le feu par l’eau, etc.
Cette notion de concordance fut ultérieurement adoptée par les praticiens de la médecine traditionnelle chinoise.