maquillage toxique

Votre maquillage est-il toxique pour votre corps ?

Le maquillage, c’est un peu l’instrument phare des femmes (et aussi de quelques hommes) pour apporter de l’éclat à la peau, camoufler les signes de la vieillesse, mettre en valeur les yeux : bref s’embellir.

 

Mais porter du maquillage tous les jours n’est pas un acte anodin, surtout en fonction de la composition et de la provenance des produits que vous utilisez.

Certains ont des composés qui peuvent être toxiques et à la longue encrassent le corps.

Même si les normes ont évoluées dans un sens positif pour les consommateurs, il reste encore de nombreux polluants.

Bien s’informer est donc très important afin de choisir votre maquillage.

Les parabens

Les parabens (butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben) sont des dérivés du pétrole utilisés dans de nombreux produits cosmétiques.

Même si les marques font maintenant de plus en plus attention à ne pas en mettre dans leurs produits de beauté, surtout pour les shampoings et les gels douches, ils sont encore présents dans les produits de maquillage.

Ceci d’autant plus, qu’un fard à paupières ou un rouge à lèvres peut durer plusieurs années !

Et donc ne plus correspondre aux normes actuelles.

Attention aussi à tous les produits discount, vendus vraiment peu chers et qui sont moins regardants sur la composition des produits.

Un problème de péremption

On peut faire durer longtemps un produit de maquillage… Fard, blush, mascara, crayon, rouge à lèvres…

Le problème, c’est que comme pour les aliments, ils finissent par se détériorer.

Leurs composés peuvent donc potentiellement devenir nocifs pour votre peau, irritants, asséchants, voire même carrément allergènes !

Les bactéries et les virus

bacteries cremes de beauté

 

Comme vu plus haut, certaines produits restent longtemps ouverts… Ils sont souvent conservés dans des salles de bain donc en milieu humide ou traînent au fond des sacs à main… Voici des environnements idéaux pour le développement d’un milieu de culture plein de vie !

Nous parlons ici des bactéries qui croissent sur vos produits et notamment, le célèbre et dangereux streptocoque qui peut être responsable de graves infections.

Ainsi on conseille de jeter un tube de mascara au bout de trois mois d’ouverture.

De la même façon, si vous avez à un moment une conjonctive, ne réutiliser pas votre maquillage des yeux qui peut vous recontaminer et jetez-le !

Idem pour vos lentilles si vous en portez.

Enfin si vous avez des poussées d’herpès labial parfois (boutons de fièvre), ne prêtez surtout pas votre rouge à lèvre ou votre gloss, et jetez-le pour éviter de vous contaminer d’autres zones autour de la bouche.

Les appellations compliquées

Image associée

Les marques mettent le paquet pour vous vendre leur produit quitte à transformer un peu la vérité.

Si on voit fleurir de plus en plus sur les emballages les mentions « hypoallergénique », « testé dermatologiquement », « PH neutre » et « sans paraben », cela ne veut pas dire pour autant que le produit est exempte de toutes substances nocives.

Voici une liste des ingrédients à éviter.

  • Sodium lauryl sulfate, ammonium lauryl sulfate : deux substances irritantes bien connues. Bien souvent si le produit affiche « sans paraben », ces deux produits sont présents. Elles doivent être rincées très soigneusement, comme un shampoing. Attention car on les retrouve aussi dans les produits pour enfants, les dentifrices et les produits d’hygiène intime (comme gel, savon, lingette).
  • Benzophenone-1, benzophenone-3 : ce sont des filtres anti-UV responsables d’un grand nombre d’allergies. Ils sont classés parmi les perturbateurs endocriniens. On les trouve dans les BB crèmes, les fonds de teint, les crèmes solaires, les crèmes teintées et certaines crèmes de jour. À noter que le soleil n’est pas un ennemi et sa lumière permet à la peau de synthétiser la vitamine D…
  • Butylated hydroxyanisole (BHA) : cet antioxydant toxique est un perturbateur endocrinien pouvant causer des dysfonctionnements des organes reproducteurs. Il est heureusement de moins en moins utilisé.
  • Cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane : ces actifs sont aussi très nocifs, particulièrement s’ils sont inhalés dans le cas des sprays (déodorant), poudres…
  • Ethylhexyl methoxycinnamate ou octyl methoxycinnamate : d’autres filtres anti-UV et perturbateurs endocriniens ; ceux-ci ont une incidence sur les œstrogènes et la thyroïde. On les retrouve donc dans les crèmes teintées, crèmes solaires, BB et CC crèmes, sticks pour les lèvres, etc.
  • Methylisothiazolinone (MIT) : nommé allergène de l’année 2013 par l’UFC Que Choisir, il reste encore autorisé dans les produits comme les gels douches et les shampoings. Il a été interdit en 2016 pour les produits non rincés.
  • P-Phenylenediamine et composés analogues : cet actif est un colorant puissant présent dans certaines colorations pour cheveux et certains tatouages éphémères. Il peut engendrer des manifestations allergiques graves.
  • Phenoxyethanol : l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) l’a déclarée toxique pour le foie et donc le sang des enfants de moins de 3 ans.
  • Triclosan : lui aussi est un perturbateur endocrinien qui dérègle la thyroïde et la sécrétion des œstrogènes.

 

Vous voilà mieux informé(e), vous avez l’opportunité d’agir en conséquence.

 

Article rédigé par Clotilde Rolland,

Naturopathe-Iridologue et Sylvothérapeute,
Spécialiste Fleurs de Bach
Tél : 06 26 67 49 69
Mail: clotilde.naturo@gmail.com

 

Article publié