Typhus (typhus exanthématique, typhus à poux, typhus endémique; également typhus murin)
Terrible maladie répandue dans le monde entier, le typhus fut un véritable fléau pendant la Première Guerre mondiale, exterminant près de trois millions de personnes. Il fait peser en permanence la menace de l’épidémie dans les régions où sévissent pauvreté et famine, dans les pays dévastés par la guerre ou toute autre catastrophe. L’infection est transmise à l’homme par le pou. (Le typhus murin est une maladie des rats transmise par la puce du rat, autant à l’homme qu’aux rats.)
Typhus Incubation : De six jours à deux semaines.
Typhus Danger : La mortalité du typhus exan- thématique est très élevée, celle du typhus murin beaucoup moins. Pneumonie et néphrite peuvent en être les complications.
Typhus Symptômes :
La maladie débute par une fièvre élevée (plus de 40 °C) durant une dizaine de jours, des maux de tête sévères, des courbatures, une congestion de la face, une langue chargée, une injection conjonctivale et une fatigue extrême. Le quatrième ou le cinquième jour, l’exanthème apparaît sous forme
de petites taches rosées, puis rouge sombre, à tendance purpurique, envahissant progressivement tout le corps à l’exception de la face. Après la tombée de la fièvre, le malade transpire abondamment.
Le pouls est rapide et faible, le mal de tête persistant (c’est une des caractéristiques de la maladie) ; l’état de stupeur peut évoluer en délire et en coma. Les contractures musculaires entraînent un rétrécissement des pupilles et les urines deviennent sombres et peu abondantes. L’insuffisance cardiaque ou l’urémie sont des issues souvent fatales.
Typhus Traitement :
Les antibiotiques à large spectre (en particulier la tétracycline) sont très efficaces à condition d’être administrés précocement. Le chloramphénicol est indiqué pour les malades gravement atteints. Pour soulager la fièvre, il faut éponger constamment le malade, qui doit rester totalement isolé. Tous ses vêtements doivent être désintoxiqués.
Typhus Prévention :
Hygiène personnelle rigoureuse dans les zones d’endémie, et épouillage. Une vaccination à base de cultures de rickettsies tuées peut être utile, mais elle ne constitue pas une protection à 100 p. cent.
Résultat: Lorsque le traitement est précoce, le pronostic est favorable. Il n’y a pas de séquelles, mais la convalescence peut être très longue.