Le nez est la structure osseuse de l’organisme le plus souvent blessée.
Sa localisation en saillie sur la face le rend sujet à toute sorte de traumatismes. Un coup de poing ou une balle lancés en pleine figure fracturent très aisément son squelette osseux.
En cas de fracture, il faut immédiatement se poser deux questions fondamentales :
- le déplacement des os entraînera-t-il une difformité d’ordre esthétique ?
- Empiétera-t-il sur l’espace respiratoire avec ou sans difformité visible ?
Si l’on peut répondre par la négative à ces deux questions, inutile de recourir à une intervention chirurgicale. La fracture cicatrisera d’elle-même, les os se ressouderont après deux ou trois semaines sans séquelles : le nez retrouvera sa stabilité et sa forme première.
Un traumatisme du nez est toujours accompagné d’une tuméfaction considérable et d’une grande sensibilité, ce qui rend très difficile l’examen clinique destiné à évaluer le degré de déviation de la cloison. Fort heureusement, le traitement chirurgical n’a pas besoin d’être pratiqué dans l’immédiat. On attendra plusieurs jours que l’œdème se réduise, pour procéder ensuite à un examen très soigneux qui définira i’étendue du traumatisme. Une reposition de la cloison sur la ligne médiane se fait sous anesthésie locale, même chez l’enfant. Les rayons X sont de peu d’utilité et peuvent avoir des effets négatifs même en cas d’évidente fracture.
Traumatisme du nez Traitement :
Le traitement initial d’un traumatisme nasal ne consiste en rien d’autre que le repos, l’application immédiate de glace pour tenter de prévenir l’œdème et le contrôle de toute hémorragie. Une fois l’œdème installé avec un hématome oculaire (« yeux au beurre noir »), on ne peut plus rien attendre de soins locaux. Certains enzymes ou même certains corticoïdes aident à accélérer la résorption de l’œdème.