Traitement de l’asthme par la sophrologie

La sophronisation dans l’asthme

Il est évident que la sophronisation fournit de meilleurs résul­tats chez les asthmatiques qui présentent une anxiété importante relative à une situation conflictuelle bloquée, ou encore à d’im­portantes perturbations émotionnelles. Même quand l’asthme est lié à une broncho-pneumopathie chronique avec emphysème, de notables améliorations peuvent être obtenues par sophronisation. En effet, la fréquence et la gravité des crises diminuent du fait de la réduction de la peur et de l’angoisse. On sait que si l’on administre des corticostéroïdes à des asthmatiques en crise, le premier symptôme qui disparaît est l’anxiété puis, seulement dans un deuxième temps, la dyspnée. Il en est de même dans la sophronisation au cours de laquelle l’angoisse est tout d’abord levée, après quoi la dyspnée s’améliore. Il est clair que le psychosomaticien désireux d’entreprendre un traitement par sophronisation aura tout intérêt à utiliser la double enquête chronologique de Kourilsky.

L’asthme infantile

Par sa fréquence, le caractère parfois difficilement prévisible de son évolution à long terme, son retentissement important sur la scolarité, la vie familiale, l’asthme infantile est l’un des sujets qui préoccupent singulièrement le médecin traitant, l’aller­ gologue et le pneumologue. Il fit l’objet d’une remarquable étude de Denise Brunet-Lange! dont nous donnerons les grandes lignes.

Quelles sont les caractéristiques psychologiques de l’asthme infantile ?

Schématiquement, elles ressortissent à deux problè­mes : pour les parents, en particulier pour la mère, à une sur­ protection de l’enfant ; pour l’enfant à une tendance à l’isole­ment et à l’angoisse. C’est surtout la mère qui surprotège son enfant asthmatique. L’anxiété maternelle est liée au caractère très angoissant de la crise dyspnéïque ; la mère ressent l’angoisse dès la première respiration de son enfant à la naissance ; il s’établira ainsi nne liaison entre l’appel de l’air et l’appel de la mère qui favorisera le développement d’une relation à tonalité affective particulière, d’une véritable symbiose entre l’enfant asthmatique et sa mère, le père en étant exclu.

Comme l’a décrit René Held : « Entre l’enfant qui court après sa respiration et la mère qui guette avec angoisse dans ce morceau de sa propre chair, auquel elle s’identifie à nouveau immédiatement, le retour de la perméabilité bronchique, c’est-à­ dire de la vie, s’institutionnalise, si l’on ose dire, et, très vite, une relation comparable sous certains aspects à celle que l’on voyait naguère si fréquemment s’établir entre le morphinomane et la seringue. »

La mère reste au chevet de l’enfant qui étouffe. Cc dernier, d’autant plus inconsciemment qu’il est plus jeune, favorisera, cultivera cet étouffement, multipliant les crises pour retenir la « mère-oxygène » le plus longtemps possible à ses côtés. La crise d’asthme représente donc en quelque sorte un appel refoulé de la mère. On sait également que beaucoup d’enfants asthmatiques pleurent difficilement et que les crises cèdent lorsqu’ils peuvent se laisser aller à pleurer.

Cette attitude hyperprotectrice, captatrice, de la mère joue un rôle très impor­tant dans l’isolement de l’enfant en créant en quelque sorte autour de lui une tour d’ivoire où il se complaît. Cet isolement aura pour conséquence le développement d’une mentalité d’haundicapé : l’enfant trouve dans sa maladie un refuge qui lui permet de s’isoler, d’éviter les efforts personnels. Très rapide­ment, il réalisera un chantage affectif vis-à-vis de son entourage, en particulier de sa mère qui vit la plupart du temps la maladie de son enfant comme un véritable fardeau, voire un châtiment. La surprotection maternelle limitera les jeux, favorisera l’absen­téisme scolaire au détriment de la maturation affective de l’enfant mais en faveur de son besoin d’isolement. Souvent, d’ailleurs, l’enfant asthmatique est le premier : il a été très désiré ; ou encore il est le premier garçon. Dans d’autres cas, l’enfant n’a pas été voulu et l’attitude hyperprotcctrice de la mère constitue un mécanisme de compensation inconscient à son sentiment de culpabilité. Dans certains cas, l’installation de l’asthme suit la naissance d’un frère ou d’une sœur et n’est que l’expression somatique d’un sentiment d’insécurité et d’une agressivité refou­ lée à l’égard du nouveau-né qui lui ravit l’affection des parents. Plus tard, l’enfant asthmatique accusera des complexes d’insécu­ rité vis-à-vis de ses frères et sœurs bien portants, pouvant aller jusqu’au complexe de Caïn, soit qu’il se sente surprotégé ou au contraire rejeté.

La sophronisation fournit de très brillants résultats dans Je traitement des asthmes infantiles, surtout entre huit et dix ans. Au-dessous de huit ans, l’induction est parfois difficile du fait de la nervosité de l’enfant et de l’impossibilité de fixer son attention. C’est dans de tels cas que les techniques déguisées de la télévision et du jeu consistant à faire  « comme si » assurent les meilleurs résultats.

Conduite de la cure

Avant de commencer tout traitement, il faut dédramatiser l’atmosphère familiale en mettant l’enfant en confiance et en expliquant aux parents les motivations profondes de son comportement ; en insistant également sur la nécessité de modifier leur attitude hyperprotectrice et surtout de ne pas laisser trans­paraître d’anxiété en sa présence. Il faut donc déconditionner progressivement les parents avant de commencer le traitement. Il faut bien expliquer à l’enfant que, grâce à ce traitement, il se peut que ses crises disparaissent complètement, mais que de toute façon il sera très soulagé et sera désormais capable de les maîtriser lui-même grâce à une technique autosophronique qu’on lui apprendra.

Une fois l’enfant en état sophronique, ce qui est facilement obtenu grâce aux méthodes d’induction déguisées, on lui suggère qu’à chaque séance son état de relaxation s’approfondira et qu’après chacune d’elles il se sentira beaucoup mieux. Lors de l’exercice respiratoire qui sert de méthode d’approfondissement, on lui suggère :

« Votre respiration est lente et régulière ; à chaque mouvement respiratoire, les muscles de vos bronches se relaxent de plus en plus profondément, l’air entre maintenant de plus en plus librement dans votre cage thoracique et votre respiration devient de plus en plus facile, de plus en plus facile. Après chaque séance, vous constaterez que votre état s’améliorera progressivement. Votre respiration sera beaucoup plus facile, les ronflements clans votre poitrine diminueront puis disparaîtront, vous deviendrez beaucoup plus calme, beaucoup plus détendu, beaucoup moins nerveux. Chaque jour, vous vous sentirez de plus en plus sûr de vous, de plus en plus sûr de vous à la maison, en classe ; vous n’aurez plus peur ; la nuit, vous dormirez tranquillement, vous sentant en sécurité, vous dormirez tranquillement, vous sentant en sécurité… »

Bien entendu, il ne s’agit là que d’un schéma qui doit être adapté à chaque malade suivant son intelligence et son âge.

Si l’on peut mettre en évidence les causes responsables de l’accès, on peut apprendre au sujet à maîtriser sa crise par des techniques autosophroniques. Supposons, par exemple, que la crise soit habituellement précédée de quelques efforts de toux ou d’une légère oppression. Lors des séances de sophronisation, le sujet étant en transe profonde, vous lui suggérerez que s’il est réveillé par quelques secousses de toux ou une légère oppres­ sion il ne sera pas effrayé et pourra lui-même empêcher l’irruption de cet accès. Ou peut obtenir ce résultat grâce à un signe-signal qui peut être suggéré de la manière suivante :

« Si vous sentez venir la crise, vous vous étendez immédiatement et vous relaxez simultanément les muscles de vos bras, de vos jambes ; vous les sentez devenir lourds, puis vous visualisez votre cage thoracique et posez votre main gauche sur votre thorax. Dès que vous aurez posé votre main gauche sur votre thorax, les muscles de vos bronches se relaxeront instantanément, vous les sentirez se relaxer, vous sentirez l’air pénétrer de mieux en mieux dans les poumons, votre respiration deviendra de plus en plus facile, de plus en plus facile ; à chaque mouvement respiratoire, les muscles bronchiques se relaxeront de plus en plus parfaitement et la respiration deviendra calme, régulière, calme, régulière, facile. »

Cette technique, qui dérive de celle de Hartland, utilise une suggestion postsophronique comme signe-signal de la relaxation des muscles bronchiques. Ce pro­ cédé donne en général de très bons résultats.

 

L’asthme de l’adulte

La vie de l’asthmatique est faite de frustrations continuelles, d’appréhension et de peur : « L’uni­vers de l’asthmatique est recourbé sur lui-même comme l’espace einsteinien autour de la matière, et cette courbure toute symbo­lique d’ailleurs illustre bien la réduction que le malade chronique a effectuée dans son périmètre de sécurité. » Mondanités, récep­ tions nocturnes, dîners en ville, représentent pour lui de redou­ tables épreuves se soldant souvent par une recrudescence des paroxysmes dyspnéïques. L’asthme étant essentiellement modulé par des facteurs psycho-affectifs, son évolution est sujette à des fluctuations que connaissent bien les psychanalystes, les psychosomaticiens et les sophrologues quand ils essaient d’agir sur les pulsions, leur inhibition, leur blocage.

On a intérêt à obtenir chez ces malades un état sophronique aussi profond que possible par la technique de désophronisation et resophronisation.

Il faut insister sur la notion de relaxation musculaire, de relaxa­tion des muscles bronchiques, et toujours adapter les suggestions thérapeutiques en fonction de la symptomatologie et de l’évolu­tion de la maladie de chaque sujet. Il faut en même temps renforcer le moi et neutraliser, par des suggestions appropnees les causes habituelles des accès (alimentation, odeurs, météo­ rologie, etc.). Lorsqu’on est obligé d’intervenir d’urgence au cours d’une crise violente ou d’un état de mal, la technique d’induction instantanée de F!eischer est celle qui donne les résultats les meilleurs. On apprendra aux malades les techniques autosophro­ niques qui leur serviront à maîtriser eux-mêmes leurs crises. La méthode la plus simple consiste à leur donner un signe­ signal qu’ils peuvent utiliser eux-mêmes et qui leur permet de tomber instantanément en état sophronique ou d’utiliser la tech­ nique couplant le signe-signal et la resophronisation. Notre pré­ férence personnelle va à cette deuxième technique.

 

Mode d’action des techniques sophroniques et auto sophroniques

Ces techniques ont une action sur la cause responsable de la crise quand elle est d’origine émotionnelle, ce qui est presque toujours le cas. Elles permettent de lutter contre l’émotivité et ses manifestations physiologiques en provoquant, ainsi que l’a souligné Durand de Bousingen,  « un amortissement de la résonance émotionnelle des affects », l’affect étant conçu comme un état psychologique entraînant des perturbations émotionnelles sur le plan somatique. La relaxation profonde induite par l’état sophronique permet aux tensions liées aux affects de se résoudre spontanément. P. I. Boule a étudié dans le service du professeur Boulatov, au Premier institut de médecine de Leningrad, le mode d’action de la sophronisation et il a expérimentalement démon­tré :

  • Qu’il était possible de déclencher par simple suggestion une crise d’asthme chez un asthmatique avéré, ce qui est impos­sible chez un sujet normal.
  • Les bronchographies lipiololées faites au cours d’un accès suggéré sont identiques à celles obtenues chez le malade au cours d’un accès habituel ; de même en est-il des spirogrammes.
  • En état sophronique, la tension artérielle de l’asthmatique, contrairement à celle du sujet normal, a tendance à s’élever de 15 à 20 mm de mercure. Le pouls se ralentit, la courbe spirographique ne change pratiquement pas, le rythme respiratoire se ralentit. Chez certains malades, la capacité pulmonaire aug­ mente de 100 à 200 cm 3, tandis que chez d’autres elle ne varie pas. La suggestion d’émotion négative provoque une accélération du rythme respiratoire de 15 à 20 avec une baisse de la capacité respiratoire de 300 à 400 cm ‘ pendant la suggestion d’émotion négative ; elle augmentait de 400 à 600 cm’ pendant la sugges­ tion d’émotion positive. La saturation sanguine en oxygène bais­ sait de 1 à 2 p. 100 comme dans le sommeil normal.

 

Inhibition des réactions allergiques

La muqueuse bron­chique est le siège de phénomènes vaso-moteurs et inflamma­toires de caractère non spécifique, identiques à ceux que l’on peut déclencher en réalisant une hypersensibilité de type immé­diat (H.T.I.), ou même de type rapide ou retardé. Un allergène est un antigène qui, en se combinant à un anticorps, entraîne une réaction allergique.

Jusqu’à présent, l’allergie était considérée comme un phéno­ mène immunologique essentiellement lié au fonctionnement du système réticulo-endothélial, mais non à ceux du cerveau ou dn système nerveux. Or, depuis les travaux de Black et Masson, nous savons que les réactions d’hypersensibilité retardées (H.S.R.) de Von Pirquet dans la tuberculose, comme celles d’hypersensi­ bilité immédiates (H.T.I.), qui s’observent dans l’asthme, l’urti­ caire, le rhume des foins, sont étroitement liées au psychisme du patient. Les preuves cliniques et expérimentales sont à l’heure actuelle si nombreuses et évidentes que Black a proposé de définir la réaction cPhypersensibilité immédiate : « une réaction immunologique dépendant du cerveau » . En effet, cet auteur a démontré expérimentalement que la réaction de Moutoux peut être inhibée par suggestion directe en état sophronique.

Les biopsies cutanées prélevées quarante-huit heures après l’inocu­lation montrent bien que l’infiltration lymphocytaire de la réponse normale non inhibée, telle qu’on l’observe chez des sujets Mentoux-positifs, existait chez ceux ayant reçu les suggestions inhibitrices en état sophronique, mais il n’y avait aucune exsudation liquide dans les tissus. Or, c’est précisément celle-ci qui est responsable de l’aspect particulier de la réaction positive de Mentaux. Cette expérimentation de Black démontrait que si la suggestion sophronique n’efface pas l’infiltration lymphocy­taire, qui signe la réaction d’hypersensibilité retardée, elle sup­prime complètement en revanche la réaction d’hypersensibilité immédiate qui est, comme on sait, caractérisée par une libération d’histamine et très probablement de sérotonine, d’où une réac­tion cutanée négative.

Black est allé plus loin : il a démontré que non seulement la réaction d’hypersensibilité immédiate pouvait être inhibée par suggestion à l’état sophronique, mais également la réaction de Prausnitz-Kustmer qui résulte d’un transfert passif du sérum sensibilisateur de la peau.

Quel est le mécanisme responsable de cette inhibition, étant donné l’absence de toute commande directe du système nerveux central sur le système réticulo-endo­thélial ?

Black a émis l’hypothèse d’une stimulation de l’axe hypophyso-surrénal par sécrétion d’hydroxicorticostéroïdes. Cette hypothèse se révéla inexacte : Black ne put observer aucune aug­mentation du taux de cortisone plasmatique chez les sujets chez lesquels l’I.T.H. avait été inhibée en état sophronique. Nous ne connaissons donc pas encore le chaînon intermédiaire entre le système nerveux et la réaction immunologique.

Diehl et Heinchcn avaient déjà étudié, en 1931, l’influence de la suggestion sur les tests cutanés à différents allergènes. Avant de procéder aux tests d’une réaction, les sujets étaient mis en état sophronique et on leur faisait des suggestions visant à l’amplifier ou la diminuer. Ces auteurs constatèrent effective­ ment une corrélation entre l’amplitude des réactions cutanée et suggérée. Il est certain que leurs expériences, au même titre que celles de Heilig et Hoff , auraient encore été plus démonstrati­ ves s’ils avaient tenté d’approfondir au maximum l’état sophroni­ que des sujets en expérience. Yékimi a montré que l’on pouvait obtenir par des techniques sophroniqucs une désensibilisation progressive chez des sujets présentant des allergies alimentaires. Quoi qu’il en soit, compte tenu du fait qu’il n’existe pas de corrélation étroite entre l’allergie et les réactions cutanées, les travaux de Black jettent un jour nouveau sur le mode d’action des techniques sophroniques et autosophroniques ouvrant de vas­ tes perspectives thérapeutiques.

 

Intérêt de l’aéro-ionisation dans le traitement de l’asthme

Au Premier institut de médecine de Leningrad, les recherches effectuées par le professeur Boulatov ont montré l’intérêt et l’efficacité de l’aéroionisation dans le traitement de l’asthme. A l’heure actuelle, il est établi avec certitude que le degré de salubrité d’un climat est déterminé par la proportion des aéro­-ions négatifs, c’est-à-dire des aéro-ions oxygène de l’air qui ont une influence stimulante et normalisante sur les différents orga­nes. Le bien-être ressenti après une forte pluie, au voisinage de chutes d’eau, dans certaines stations de cure, s’explique par 1a prédominance des aéro-ions négatifs sur les aéro-ions positifs et par leur grand nombre.

Tchijcwsky et ses collaborateurs ont montré que les ions-oxygène négatifs parviennent jusqu’aux alvéoles pulmonaires, les traversent et renforcent la charge néga­ tive des éléments figurés du sang et des protéines sériques.

Vas­ siliev lui-même a démontré l’action des aéro-ions sur les termi­naisons des fibres afférentes pulmonaires, action entraînant une amélioration du fonctionnement du système nerveux central. Gadzala a montré pour sa part que les ions oxygène ont une action désensibilisante très marquée, diminuant très sensiblement le choc anaphylactique chez le lapin. Cette expérimentation a été confirmée par celle de Delaneu et Margineanu. Enfin, fait très important, Kruger et Smith ont établi que l’inhalation d’ions négatifs chez le lapin entraîne une augmentation de l’ac­tivité des cils vibratiles et de la vitesse d’ascension du mucus. Par ailleurs, elle entraîne une diminution très nette de la con­centration en sérotonine au niveau de la muqueuse de l’arbre respiratoire. Cette action des aéra-ions négatifs sur le terrain allergique semble essentiellement liée à trois facteurs :

  • L’action sédative corticale favorisant un déconditionnement progressif. Ucha-Udab et ses collaborateurs ont en effet montré l’action remarquable de l’aéroionisation chez des sujets souffrant de névrose d’angoisse et d’états anxieux somatisés, où ils obser­vèrent une disparition ou une amélioration des symptômes chez plus de 80 p. 100 des cas.
  • L’action générale pax stimulation des défenses de l’orga­nisme et renforcement du potentiel négatif des constituants san­guins et des cellules. On sait en effet que les inhalations d’ions oxygène négatifs entraînent, comme l’ont montré Raudam et Reinet, une augmentation des gamma-globulines et de la catalase sanguine. On a constaté depuis longtemps que l’aéroionisation diminue considérablement le choc anaphylactique chez le lapin et atténue très sensiblement la myocardite diphtérique expérimen­tale.
  • L’oxydation de la sérotonine et diminution de la concentra­tion de sérotonine au niveau de l’arbre pulmonaire. Nous avons nous-mêmes obtenu de très bons résultats en combinant l’aéra­-ionisation et la sophronisation chez certains asthmatiques allergiques rebelles aux thérapeutiques