Sclérose en plaques: Symptômes, Prévention, Traitement

Cette maladie chronique du système nerveux central est caractérisée par une diminution de l’activité musculaire et de la coordination motrice évoluant vers une dégénérescence du tissu nerveux. La sclérose en plaques affecte la totalité du corps. Elle se manifeste principalement chez des sujets âgés de trente à quarante ans.

La cause de la maladie demeure inconnue. Les théories abondent – infection par un virus, conséquence d’une lésion, trouble de la coagulation du sang ~ mais elles restent des suppositions non vérifiées par les faits.

L’espérance de vie moyenne, une fois la maladie déclarée, est de vingt ans environ. Certains malades vivent beaucoup plus longtemps, certains connaissent des périodes de rémission s’étendant sur vingt ans ou davantage, certains, enfin, souffrent de crises aiguës répétées entraînant une aggravation ra­pide de la maladie. La sclérose en plaques est une maladie étrange et imprévisible, résistant à ce jour à tous les efforts de la science médicale.

Danger : L’évolution de la maladie est des plus variables. Le risque majeur est une atrophie musculaire pouvant conduire à l’infirmité.

Sclérose en plaques Symptômes :

Les premiers symptômes, qui se manifestent parfois plusieurs mois ou plusieurs années avant que la maladie ne se déclare, comprennent de légers troubles visuels, une paralysie passagère du globe oculaire, une fatigabilité inha­bituelle du bras ou de la jambe apparais­sant souvent à la marche, des troubles du contrôle vésical ou de la miction, des étourdissements et de légers troubles émotifs inexplicables.

Le premier symptôme précis de la maladie, une fois celle-ci déclarée, est un affaiblissement musculaire progressif évoluant vers des tremblements ou des secousses incontrôlables et, parfois, la paralysie. La maladie peut entraîner une cécité temporaire d’un œil, un engour­dissement d’un membre. Il arrive fré­quemment que les premiers symptômes régressent et disparaissent, puis se mani­festent à nouveau des mois ou des années plus tard, accompagnés de symp­tômes complémentaires.

L’une des particularités de cette ma­ladie est l’alternance déconcertante des périodes de rémission et de rechute.

Le tremblement des mains est un symptôme fréquent. Il s’agit d’un trem­blement « intentionnel », où la main, ferme au repos, se met à trembler lorsque le patient veut faire un mouve­ment délibéré, par exemple prendre un verre.

A mesure que la maladie s’aggrave, la démarche devient parfois raide, hési­tante et titubante.

Chez l’homme, l’impuissance se déve­loppe ; chez la femme apparaît une insensibilité vaginale. On observe des troubles du contrôle vésical ou intesti­nal. Le malade a des sensations de fourmillements dans les extrémités, s’étendant parfois à tout un côté du corps, L.’activité intellectuelle diminue, le patient peut être gagné par un état d’apathie ou d’euphorie, sa capacité d’attention s’affaiblit.

Les troubles de la vue s’aggravent avec la progression de la maladie : diminution de la vision parfois même cécité partielle, diplopie (vision double), paralysie oculomotrice. On constate également une élocution souvent indis­tincte, avec des difficultés à relier les syllabes entre elles.

Sclérose en plaques Traitement :

Il n’existe pas de traite­ment médical spécifique. Le bon sens suggère d’éviter les stress, la fatigue, le surmenage, les chocs émotifs. Si les membres sont affaiblis ou paralysés, des massages peuvent être bénéfiques, l.’exercice. la remise en condition des muscles et la physiothérapie ont une importance considérable pour arriver à un certain rétablissement.

L’action des médicaments ne semble guère probante. Des produits à base de cortisone sont parfois utilises en cas de crise particulièrement aiguë, mais leur efficacité est faible, et le danger qu’ils représentent non négligeable.

Résultat: Si le patient a une attitude psychologique positive, il peut non seulement faire régresser la maladie et éviter l’invalidité, mais également empê­cher la survenue de nouvelles crises. Tout ce que le patient pense pouvoir l’aider doit être essayé. Il doit prendre une part résolument active dans la lutte contre la maladie, car les rémissions partielles sont courantes, et il arrive qu’elles soient totales.

La sclérose en plaques n’apparaissant pas, en général, chez les individus nés sous les tropiques, beaucoup de méde­cins conseillent en dernier ressort à leurs patients le séjour dans un pays à climat tropical ; cependant il n’existe pas de données statistiques pouvant confirmer la valeur de cette pratique.

Cette fiche a été actualisée le 23 septembre 2016: Un nouveau traitement stoppe la maladie:

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