L’oedème pulmonaire est une accumulation de liquide (transsudat) dans les poumons, due le plus souvent à une insuffisance cardiaque gauche (engorgement des vaisseaux sanguins des poumons). Les autres causes peuvent être une infection pulmonaire due à une pneumonie, une irritation provoquée par un agent chimique, la plupart du temps industriel (chlore, ammoniac, brome, etc.), ou par l’inhalation de gaz toxiques qui polluent l’atmosphère (anhydride sulfureux, protoxyde d’azote).
L’œdème pulmonaire peut parfois être causé par la diminution du réflexe de la toux qui permet au transsudat de s’accumuler dans la trachée. La morphine, souvent administrée aux patients souffrant d’asthme, d’emphysème et de bronchite chronique, a pour effet d’affaiblir le mécanisme de la toux, entraînant une accumulation des sécrétions. Un surdosage de barbituriques peut avoir le même effet.
Danger : L’abcès du poumon est une urgence médicale. Le nombre d’issues fatales est élevé, et le traitement requiert souvent des efforts héroïques de la part du médecin. Lorsqu’une insuffisance circulatoire se combine à l’encombrement de la trachée et des bronches, l’issue peut être mortelle.
Œdème du poumon Symptômes :
Le symptôme premier est une dyspnée intense, avec une respiration courte, laborieuse ; la toux est souvent de type asthmatique, sifflante, ramenant parfois une expectoration sanguinolente. L’oxygénation insuffisante entraîne une cyanose ; les extrémités sont froides, les veines du cou dilatées. A l’auscultation, on entend des râles bulleux (crépitants) dans le thorax. Le patient a une sensation d’oppression dans la poitrine, il est pâle, anxieux, couvert de sueurs. L’anxiété est particulièrement sensible chez les patients hypertendus ; leur respiration est profonde, excessivement laborieuse.
Œdème du poumon Traitement :
Lorsque survient une crise de dyspnée intense, on place un par un des garrots sur les quatre membres afin d’obtenir une meilleure circulation du sang et empêcher l’accumulation de transsudat dans les poumons. Le garrot doit être maintenu pendant quinze minutes au maximum, avec une pression suffisante pour empêcher le retour veineux sans entraver le flux artériel vers les membres.
De l’oxygène à forte concentration (50 à 100 p. cent) doit être administré immédiatement, associé à de l’épiné- phrine en pulvérisation pour diminuer l’anxiété du patient. Si celui-ci est fortement agité, une injection intraveineuse de morphine peut être nécessaire.
Le traitement peut comprendre également de l’aminophylline par voie intraveineuse et des diurétiques.
Le repos au lit est impératif.
Œdème du poumon Prévention :
L’air absorbé par les poumons doit être pur, non pollué par des émanations toxiques. Le phénomène normal de la toux, réflexe de l’organisme pour évacuer des sécrétions nocives, ne doit pas être entravé.
Résultat: Dans le cas de crises légères, le pronostic est généralement favorable. Dans les crises graves, le pronostic est beaucoup plus réservé, car l’oedème du poumon est habituellement le symptôme très tardif d’une affection pulmonaire ou cardiaque sérieuse.