Les cinq eaux de Kapha s’appellent kledaka, avalambaka, bodhaka, tarpaka et sleshaka. La première eau, kledaka, a son origine dans l’est mac. C’est le liquide mousseux qui aide à la digestion.
Kledaka nourrit les quatre autres eaux, assure la cohérence des facultés noétiques, inspire l’interaction fluide avec le monde, et infuse la douceur dans la nature humaine.
Les courants de la deuxième eau, avalambaka, circulent dans le cœur, lui fournissant un plasma lubrifiant, qui l’isole de la chaleur. Il rend les membres souples. Avalambaka reflète psychologiquement la nature protectrice, maternelle, de la personne.
La troisième eau, bodhaka, lie ensemble les cinq eaux de la rivière corporelle. Elle humidifie la langue et donne la perception du goût. Elle canalise la perception sensorielle qui convie les jus conviviaux avant de manger.
Psychologiquement, bodhaka maintient l’impulsion de consommation quantitative du corps, du mental et des sens.
La quatrième eau, tarpaka, coule dans la tête et calme les organes des sens. Elle purifie le sens du discernement et vitalise les portes de la mémoire. Un bon fonctionnement de tarpaka assure une mémoire claire et la vitalité des sens.
La cinquième eau, sleshaka, fait que les articulations opèrent sans heurt. En lubrifiant et en les solidifiant avec son gel protecteur, elle donne de la cohésion aux mouvements corporels, et de la fluidité au mental et au corps.
C’est Kapha qui a le moins de dysfonctionnements. Des troubles comme la détérioration du goût et de la digestion, l’obésité, l’anorexie, la boulimie, l’inertie, la perte de mémoire, l’excès de phlegme, la rétention d’eau dans les articulations, et certains troubles respiratoires, sont considérés comme des troubles de Kapha.