L’asthme est une pathologie qui concerne près de 4 millions de personnes rien qu’en France. Les facteurs déclencheurs de l’asthme sont multiples et parfois surprenants. Des traitements (y compris préventifs) existent, ainsi que quelques gestes simples pour limiter les crises, notamment en cas de stress ou d’anxiété.
L’asthme en bref
Les origines de l’asthme sont encore en partie méconnues et sont probablement liées à un ensemble de facteurs héréditaires et environnementaux. Des facteurs de risques comme un ou deux parents asthmatiques, le surpoids, le tabagisme ou la surexposition à la pollution atmosphérique sont particulièrement connus.
Lors d’une crise d’asthme, les voies respiratoires rétrécissent, du mucus peut également être produit. Cela a pour conséquences de rendre la respiration difficile, de déclencher la toux et un essoufflement rapide. La gravité de ces crises varie énormément d’une personne à une autre, mais aussi les déclencheurs de ces crises.
Les principaux symptômes de l’asthme
- Sensation d’essoufflement
- Oppression thoracique
- Respiration sifflante
- Troubles du sommeil causés par les difficultés respiratoires
- Toux
- Toux sévère ou respiration sifflante aggravée en cas d’infection par un virus respiratoire
Les principaux déclencheurs de l’asthme
- La présence d’allergènes en suspension dans l’air (pollen, acariens, poussière, etc)
- Les infections respiratoires saisonnières
- Une activité physique intense
- L’air froid
- Les polluants atmosphériques comme la fumée (cigarette, feu de bois, échappement de voiture, etc)
- Certains médicaments
- Une émotion forte et du stress
- Les sulfites et agents de conservation ajoutés à certains types d’aliments
- Les remontées d’acide gastrique dans la gorge
Le stress et l’anxiété comme déclencheurs de l’asthme
S’il ne s’agit pas des déclencheurs de l’asthme les plus connus ou cités, le stress et l’anxiété ne sont pourtant pas à sous-estimer. Ainsi, au même titre que la colère, ou d’autres émotions intenses, le stress et toute forme d’anxiété peuvent créer un phénomène d’hyperventilation. Cela se traduit par une accélération du rythme de la respiration ainsi que par une réduction du diamètre des bronches chez près d’un quart des personnes concernées.
Mais si le stress et l’anxiété ont une incidence directe et physiologique, ils ont aussi une dimension psychologique importante. Le fait de se savoir asmathique peut créer une forme de stress ou d’anxiété à l’idée qu’une crise survienne. C’est finalement ce qui finit par réellement se produire à cause du stress et de l’anxiété qui auront agi comme déclencheurs. Il s’agit donc d’une sorte de cercle vicieux où l’on finit par créer soi-même ce que l’on redoute le plus.
Autre cas, celui d’un début de crise (minime) provoquée par un autre déclencheur, mais qui s’aggrave du fait du stress engendré par la crise. Ainsi, là encore, le stress et l’anxiété font office d’élément aggravant davantage que de déclencheurs.
Voici ce que l’on peut déduire avec ces quelques exemples. Le stress et l’anxiété sont bel et bien des déclencheurs potentiels de l’asthme, en revanche, dans un grand nombre de cas, il s’agit de crises évitables. Comment ? Tout simplement en gardant son calme et en évitant toute panique inutile. Plus facile à dire qu’à faire, il s’agit d’un long travail sur soi, mais il est également possible de se faire aider par un professionnel ainsi que par des proches.
Enfin, dernier conseil, le fait de toujours avoir son traitement de l’asthme à portée de main et de le savoir peut grandement vous soulager. De nos jours, de nombreux médicaments efficaces contre l’asthme, tels que Ventoline, sont disponibles en ligne sur ordonnance.
En cas de crise, vous saurez que vous avez le nécessaire pour y faire face et c’est bien le principal pour votre tranquillité d’esprit.