Le bacille de Fried­lander: Symptômes et traitement

FRIEDLANDER (bacille de}, terme sous lequel on désigne l’espèce microbienne Klebsiella pneumoniae, appartenant à la famille des entérobactériacées. (Syn. PNEUMOBACILLE DE FRIEDLANDER.)

Morphologie

Dans les produits patholo­giques, le bacille de Friedlander se présente sous la forme d’un diplobacille (bacille double) trapu, immobile, entouré d’une épaisse cap­sule. Il est facilement cultivable sur milieux aéro-anaérobies.

Maladies causées

Le bacille de Fried­lander peut être responsable de manifestations générales (septicémies) ou d’infections viscé­rales plus localisées (pleuro-pulmonaires sur­tout, méningées, génito-urinaires). Leur tableau est souvent alarmant, d’autant plus qu’elles sur­viennent souvent sur des terrains débilités.

Bacille de Fried­lander: traitement et résistance aux antibiotiques

Klebsiella pneumoniae est un hôte privilégié de certains plasmides à l’origine de multi-résistances.4, 5, 6 Ces résistances aux antibiotiques concernent les aminosides (depuis les années 1970 5), les céphalosporines de troisième génération (depuis les années 1980 5), et plus récemment les carbapénèmes.6

Les carbapénèmes sont utilisées dans le traitement des souches multi-résistantes. Depuis le début des années 2000, des résistances aux carbapénèmes se sont propagées dans toutes les régions du monde, suscitant de réelles inquiétudes.6 Dans certains pays, les carbapénèmes sont inefficaces chez plus de la moitié des patients.7 En France, comme dans la majorité des pays européens, la proportion de Klebsiella pneumoniae résistantes aux carbapénèmes reste inférieure à 1%.3

En Europe des niveaux élevés de résistance aux céphalosporines de troisième génération de Klebsiella pneumoniae sont observés. 7 En France, environ 30 % des souches présentent cette résistance. (www.antibio-responsable.fr)