La sophrologie: une philosophie

La sophrologie est également une philosophie dont le but est la recherche de l’équilibre de la personnalité humaine.

La méthode de relaxation dynamique, qui fait partie intégrante de la formation du sophrologue, est certainement la technique la plus puissante qui nous permette de nous libérer de la tension psychophysique permanente à laquelle nous sommes soumis constamment.

L’homme du 20eme siècle est, comme nous le mon­trerons, la victime d’une certaine civilisation conçue par des technocrates obtus ne connaissant malheureusement rien aux sciences de l’homme et qui n’ont pas compris que l’adaptabilité humaine avait des limites. Les sociologues ont décrit le chemi­nement progressif de notre société vers l’abstraction, la maté­rialité, la déshumanisation désabusée qui est la rançon du pro­grès technologique.

Jean Fourastié écrit : « L’homme semble s’acheminer vers une véritable amputation de ses facultés ins­tinctives, rituelles et sentimentales. »

Albert Camus dénonçait déjà:

« la duperie de ce siècle qui fait mine de courir après l’empire de la raison et qui ne cherche que les raisons d’aimer ce qu’il a perdu » .

La sophrologie, amenant progressivement à une meilleure connaissance du soi, facilite considérable­ment la connaissance et la compréhension des autres. Elle a, comme l’ont très justement souligné Chereheve et Beranger,

« ce souci majeur des relations interhumaines dans la poursuite de cet équilibre, avec le désir de supprimer tout ce qui peut le perturber et avec la volonté très ferme de développer tout ce qui le facilite ou le renforce » .

La sophrologie facilitant les relations transférentielles conduit, comme l’ont dit avec perti­nence Abrezol et Dumont, à un certain mode de travail et de

 

 

 

comportement chez le médecin, et, chez le dentiste, à une orga­ nisation professionnelle particulière ayant comme corollaire une vie plus équilibrée.