Plus nous endommageons notre corps de nourriture extérieur, notre terre, plus les désordres de Kapha se font jour. Les formes de vie deviennent plus liquides, plus denses, plus lourdes, plus froides, plu écœurantes, plus troubles. Cela se reflète dans la congestion pulmonaire et dans son parent, le chagrin.
Angines et sinusites, et leurs correspondants, la frustration et l’inertie, sont en hausse. Des états extrêmes, comme l’obésité, l’anorexie, et la boulimie, sont plus prévalents que jamais, avec les émotions qui y correspondent : l’attachement et l’avidité.
Le caractère cohésif de l’univers aide à soigner nos blessures. Il remplit l’espace terrestre de feuillage, de fleurs, de fruits et d’herbes. Il sourient la rétention mnémonique. Kapha préside à l’humidité et à l’immunité du noyau de l’univers, pour tenir en échec les forces naturelles d’entropie qui accompagnent sa longue existence. Kapha lubrifie aussi le système nerveux et le système circulatoire de la Terre et de ses formes de vie, et aide ainsi à maintenir une immunité constante.
Quand nous causons des dommages au corps de nourriture, nous brisons un système qui fut si longtemps immuable. Nous sapons la dignité de Kapha. À mesure que le magnétisme terrestre se relâche et que son impulsion électrique s’affaiblit, nous nous éloignons de plus en plus du cœur du souvenir. La patience de Kapha est immense, et son pardon est très large ; elle est la Mère Nature que nous louons. Elle est la protectrice maternelle et l’esprit de l’univers. Si nous l’observons, même maintenant, en cette sinistre période, elle réagira avec vitalité. Car c’est sa nature qui est profondément ancrée dans la Nature de Kapha.