Induction hypnotique: Technique de fixation du pouce de Wolman

Cette technique est simple. Vous demandez au patient d’éten­dre son bras droit à l’horizontale, devant lui, et de fixer inten­sément l’ongle de son pouce : « Etendez simplement votre bras droit devant vous. Maintenant, fixez votre attention sur l’ongle de votre pouce. Ne le quittez pas un seul instant des yeux. Tandis que vous fixerez l’ongle de votre pouce vous sentirez que votre bras deviendra de plus en plus lourd, de plus eu plus pesant et, quand votre bras s’abaissera et que votre main tou­chera votre cuisse, vous fermerez vos yeux et vous vous relaxerez complètement, totalement.

Maintenant vous sentez votre bras devenir de plus en plus lourd et, tout en continuant à fixer l’ongle de  votre  pouce, vous sentez que votre bras devient de plus en plus lourd, de plus en plus pesant, tellement lourd, tellement pesant qu’il commence  à s’abaisser, il s’abaisse, il descend de plus en plus car il s’alour­dit de seconde en seconde et quand votre bras touchera votre cuisse vous fermerez les yeux et vous vous relaxerez entièrement ; votre bras vous paraît de plus en plus lourd. »

(Vons poursuivez alors la suggestion de la lourdeur du bras et vous surveillez le moment où la main touche la cuisse et où les yeux du patient se ferment.)

« C’est très bien. Votre main a touché votre cuisse, vos yeux sont fermés. Maintenant, relaxez-vous de plus en plus profondément. Et c’est précisément parce que vous êtes en train de vous relaxer et que les muscles qui entourent les yeux sont bien relaxés, bien détend us, que tout se passe simplement comme si vous ne pouviez plus ouvrir les yeux. Ne tentez donc plus d’ouvrir les yeux et relaxez-vous de plus en plus profondé­ment, vous vous sentez si bien. »

(Les yeux sont fermés, le sujet  a l’impression que ses paupières sont lourdes, il a dépassé sa faculté critique, vous allez alors vous servir de la respiration pour approfondir son état.)

« Maintenant, vous respirez lentement, calmement ; à chaque mouvement respiratoire votre corps s’engourdit de plus en plus, à chaque mouvement respiratoire votre état de relaxation s’appro­fondit de plus en plus profondément, de plus en plus profondé­ment et vous vous sentez de mieux en mieux, de mieux en mieux, parfaitement calme, parfaitement relaxé. Vous êtes maintenant si calme, si détendu, si relaxé que plus rien ne peut venir vous déranger. »