Herpès génital (herpes simplex virus type 2, HSV-2)
L’herpès génital est une maladie d’apparition récente qui a connu une telle extension qu’elle a pris la deuxième place parmi les maladies vénériennes courantes. Il est provoqué par le même virus que celui de l’herpès simple dont les manifestations se caractérisent par l’éruption de vésicules groupées sur le visage ou aux lèvres. C’est la seule maladie vénérienne dont l’agent pathogène soit un virus.
Danger : Une femme enceinte atteinte de la forme virulente de la maladie met au monde une fois sur quatre un enfant mort-né ou malformé. L’infection cervicale (du col de l’utérus) augmente de huit fois les risques de cancer de l’utérus.
Herpès génital Symptômes :
L’herpès génital est transmis par contact sexuel. Des vésicules, la plupart du temps douloureuses, apparaissent sur la verge ou dans le vagin et le col de l’utérus. Elles sont également visibles chez la femme dans la région pubienne, et chez les deux sexes sur les cuisses ou les fessiers. Fièvre et hypertrophie des ganglions lymphatiques de l’aine sont également possibles.
Les vésicules se dessèchent et disparaissent au bout d’une semaine environ, même sans traitement. Mais malheureusement pas de façon définitive : des mois, parfois même des années plus tard, elles récidivent avec la même virulence qu’auparavant. Le stress physique ou émotionnel est un facteur prédisposant aux rechutes.
Herpès génital Traitement :
Une femme enceinte atteinte d’herpès génital doit interrompre sans tarder sa grossesse afin d’éviter de mettre au monde un enfant malformé.
Il existe différentes médications ou thérapies antiherpétiques, pour la plupart efficaces, mais qui toutes risquent de provoquer le cancer. L’une d’elles, en particulier, a été abandonnée en raison de son caractère fortement cancérigène : il s’agissait d’appliquer un colorant (normalement inoffensif) sur les vésicules puis de les exposer à la lumière.