murier sauvage

Feuilles de mûrier: bienfaits et mode d’emploi

Les feuilles séchées de mûrier sauvage, ou ronces, (Rubus fructicosus et coesius Rosacée) sont très efficaces pour le traitements des maux d’hiver grâce à leurs propriétés antibactériennes. Elles sont aussi souvent utilisées pour les caries dentaires. Le mûrier sauvage est aussi utilisé en cas de diarrhée ou d’affection de la cavité buccale.

  • Autres appellations : ronce, mûrier des haies.
  • Parties utilisées : feuilles, bourgeons.
  • Principaux composants : acides malique, suc- cinique, oxalique, lactique, salicylate de méthtyle, tanins, pectine.

Feuilles de mûrier bienfaits (propriétés):

  • astringent
  • hémostatique
  • antidiabétique (H. Leclerc)
  • diurétique

Indications :

Usage interne :

  • hémoptysies, hématuries
  • hémorroïdes
  • diarrhées, dysenteries
  • pertes blanches
  • métrorragies
  • paludisme
  • diabète
  • dyspepsies
  • rhumatisme goutteux
  • anémie
  • oliguries
  • lithiase urinaire.

Usage externe :

  • angines, gingivites, glossites, pharyngites, névral­gies dentaires
  • plaies atones.

Comment l’utiliser :

(il est nécessaire de passer les infusions et décoctions de feuilles à travers un linge fin, pour retenir les épines qu’elles portent) :

Usage interne :

  • décoction de feuilles : 40 g (une poignée) par litre d’eau. Bouillir 2 minutes, infuser 10. En boisson à volonté (hémoptysies, hématuries, angines, dyspep­sies, diabète)
  • contre le paludisme, décoction à 80 g par litre : 2 grandes tasses au début des accès
  • extrait fluide : 30 à 50 gouttes avant chaque repas (diabète).

Usage externe :

  • décoction de feuilles : 25 g par litre d’eau, en gar­garismes (angines, gingivites), injections vaginales (leucorrhées), en compresses sur les ulcères et plaies atones
  • décoction à 60 g par litre d’eau : en bains de bou­che contre les névralgies dentaires
  • les bourgeons récoltés au printemps, placés dans un flacon exposé au soleil, laissent s’écouler un suc sirupeux qu’on utilise en pansements sur les plaies (cicatrisant, analgésiant), en gargarismes et collu­toires contre les

N.B. :

  • Dans certains pays (Allemagne, Grande-Bretagne…), les feuilles sont utilisées en boisson courante, comme

succédané du thé. Leur arôme rappelle le thé de Chine. Indiqué aux glycosuriques.

  • Synergiques antidiabétiques : aigremoine, bardane, eucalyptus, genièvre, géranium, lactucarium, myrtille, noyer, olivier, pervenche aquatique, renouée des oiseaux, scrofulaire.

Crédit photo: garrigue-gourmande.fr