Différents types d’agression peuvent avoir lieu : agression verbale et/ou agression physique. On retrouve dans les agressions verbales tout ce qui va toucher à nos différences : nos origines culturelles/sociales, notre couleur de peau, notre sexe, notre orientation sexuelle, notre âge, etc… mais aussi tout ce qui touche nos émotions. Dans les agressions physiques, on retrouve les violences domestiques, les violences dans la rue, les agressions sexuelles…
Les conséquences d’une agression
Des blessures physiques peuvent avoir été engendrées lors de l’agression. A la suite d’une agression, certaines personnes développent différents symptômes. La personne peut développer des crises d’angoisse qui se caractérisent par une peur incontrôlée et intense. Par exemple, quelqu’un qui s’est fait agressé la nuit peut développer des crises d’angoisse dès qu’il sort le soir.
Une crise d’angoisse se reconnaît à plusieurs signes : les signes physiques : accélération du rythme cardiaque, sensation d’avoir des difficultés à respirer, tremblements, forte transpiration, douleurs thoraciques, pâleur, nausées, vertiges, maux de tête…
– les signes comportementaux : repli sur soi ou à l’inverse grande agitation, déambulation…
– les signes cognitifs : une peur extrême, une sensation de mort imminente, des sensations catastrophistes…
Elle peut développer aussi un Stress Post Traumatique (SPT). Un STP correspond à des troubles psychiatriques apparaissant après un événement traumatique. Une souffrance morale et des manifestations physiques altèrent fortement la vie personnelle, sociale et professionnelle de la personne concernée.
Plusieurs facteurs sont souvent présent lors de la présence d’un STP :
-Une reviviscence répétitive de l’événement traumatique : soit par des flash backs impromptus ramenant l’événement pleinement en mémoire ou faisant croire que l’agresseur est présent, soit une intrusion involontaire et envahissante d’images ou de pensées concernant l’évènement, soit des cauchemars à répétition ou encore par une réaction de peur intense et immédiate face à des bruits ou des mouvements brusques… Souvent, cette reviviscence surgit suite à un stimulus : image, son, lieu, odeur… ou bien lorsque la vigilance est plus faible comme par exemple en phase d’endormissement.
– Un évitement des pensées, des discussions ou des personnes en lien avec l’événement. Cet évitement a pour objectif de ne pas se confronter à la douleur morale. La personne tente d’éliminer les pensées intrusives s’avérant la majorité du temps sans résultat et même souvent contre productif puisque cela a tendance à renforcer la peur initiale.
– La personne peut avoir des troubles de l’humeur et un affaiblissement de sa réactivité, de l’intérêt qu’elle porte pour les activités habituelles de la vie quotidienne.
– Des facteurs touchant les différentes sphères professionnelle, personnelle, sociale : une hypervigilance, de l’irritabilité, des pics de colère, des difficultés de concentration, des troubles du sommeil, des maux de tête, une solitude, un repli sur soi…
Le diagnostic d’un STP est à effectuer par un professionnel de santé. La personne concernée peut se sentir enfermée dans une position de victime et ne plus se sentir maître d’elle-même.
Un sentiment d’impuissance, de perte de “pouvoir” sur soi, la vie… peut se faire ressentir.
Qu’est-ce qui peut aider à surmonter une agression ?
Pour la majorité des personnes, en parler est essentiel. Mettre des mots sur ce qui s’est passé, pouvoir parler librement de toutes les émotions ressenties : cela peut passer par de la colère, de la tristesse, de la peur mais aussi souvent on retrouve de la culpabilité, de la honte, de l’impuissance, du désarroi, de la stupeur…
Un certain nombre de personnes ont la sensation que quelque chose en eux est tombé, s’est brisé. Ses ressentis ont besoin de pouvoir sortir, de s’exprimer.
Le souhait premier de la majorité des personnes est de vouloir effacer, supprimer, oublier cet événement.
En fonction de chacun, la réponse sera souvent différente. Pour certains, ils vont finalement se rendre compte que vouloir gommer ce qui fait partie de son histoire et de sa construction n’est finalement pas la solution la plus appropriée.
Parfois, c’est le fait de pouvoir l’accepter, l’intégrer et ainsi pouvoir avancer de manière plus sereine. Pour d’autres, ça sera de prendre du recul, de la hauteur, ou encore faire le deuil de l’événement traumatique pour pouvoir tourner la page. D’autres vont encore utiliser la colère générée par le traumatisme pour, par exemple, s’investir dans une association contre les violences, aider et accompagner des personnes dans une situation similaire, etc…
Chacun va trouver une solution qui lui est propre et lui correspond au mieux.
Souvent, l’accompagnement d’un thérapeute s’avère fort utile. Il n’est pas toujours évident de communiquer sur ce sujet avec ses proches, qui ne savent pas tous comment réagir ou trouver les mots pour accompagner. Un traitement médicamenteux pourra être proposé. Des exercices de relaxation sont souvent préconisés.
En quoi l’hypnose peut apporter une aide face aux conséquences d’une agression ?
En premier lieu, un diagnostic médical est indispensable à effectuer. L’hypnose peut ensuite permettre d’accompagner et de travailler sur le traumatisme au niveau émotionnel et peut permettre d’évacuer le trop plein émotionnel.
Un travail en hypnose permet en fonction de chacun et de son objectif, d’avancer sur la solution la plus adaptée pour gagner en apaisement, en lâcher prise, retrouver confiance en soi… Si vous avez la moindre question, je suis à votre disposition pour échanger avec grand plaisir.
Bien à vous,
Article rédigé par Laurie Le Borgès Hypnose Paris 20