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Comfort food et grignotage : recadrez cette mauvaise habitude par la Sophrologie

Par Fériel Berraies, Sophrologue certifiée RNCP

Junk food, publicité et surconsommation industrielle, vie  sédentaire, manque de temps, tout concourt à ce que nous soyons des proies idéales pour le grignotage.

Quand le temps vient à manquer, que l’ennui s’installe, que notre vie affective ou sociale ne nous comble pas, nous pouvons avoir tendance à nous ruer vers le frigidaire. Mais c’est l’âpreté du quotidien qui fait que la nourriture peut donner l’illusion d’un bonheur éphémère.

Le Grignotage, une addiction

Près de trois étudiants sur 10 avouent grignoter toute la journée, selon une étude menée dans toute l’Europe. Et oui ce serait les jeunes qui auraient tendance à « tout avaler » !

Les pulsions alimentaires naissent car la fatigue fait que l’énergie venant à manquer, nous sombrons plus facilement aux pulsions alimentaires.

Mais les causes ne viennent pas uniquement du manque d’énergie, souvent il s’agit d’une question ou d’une carence affective.

Le Comfort food

Le Comfort food, ce sont ces aliments qui ne sont pas sains mais qui donnent l’illusion de se sentir mieux car ils remplissent un vide, un trou dans nos vies.

Et ce sont aussi et surtout les femmes qui restent les catégories les plus vulnérables face à cette compulsion au grignotage. Les femmes que j’accompagne me parlent d’une addiction au sucre, les hommes de charcuterie de pizzas etc.

Je les écoute toujours avec beaucoup d’attention pour essayer de détecter s’il n’y a pas quelque chose dans l’arbre de vie qui justifie cette compulsion au remplissage. C’est important de s’assurer que l’on ne touche pas au domaine de l’allopathique et que l’on a pas face à soi un problème organique (début de diabète ou présence d’une candidose intestinale, par exemple).

Fausse énergie

La fatigue, le stress et le manque de luminosité, le froid, le spleen nous rendent vulnérable aux pulsions alimentaires.

La carence affective, les frustrations sexuelles chez les femmes, le blues hivernal amènent cette tentation, et les étudiants quant à eux, remportent la palme d’or du remplissage.

Une* étude menée dans plusieurs pays européens par Herbalife, société de vente de compléments alimentaires expliquent que 28 % des étudiants déclarent grignoter à tout bout de champ dans la journée, contre 12 % du reste de la population.

Comment recadrer le grignotage avec les thérapies brèves

Il faut savoir, qu’un régime à lui tout seul, le sport et le fait de se priver, ne suffisent pas. Il faut psychologiquement « accepter de se priver » et de maigrir. Sinon gare à la rechute !

Le grignotage peut devenir un cercle vicieux et favoriser le risque de surpoids voire de diabète ou de cholestérol. Quand la volonté ne suffit pas à se défaire de ce penchant, certaines techniques comme la sophrologie ou la pleine conscience peuvent aider.

Des exercices en Sophrologie peuvent aider à évacuer le stress et les émotions négatives qui génèrent justement les fringales.

S’étirer pour combattre le stress

Le pompage des épaules – par exemple – qui consiste à faire travailler ses épaules de haut en bas comme si on pompait le stress. On ferme les poings, on bloque la respiration et on fait des mouvements de va et vient puis on lâche les mains que l’on ouvre en expirant fortement par la bouche. Ce mouvement de pompage peut aider à évacuer le trop plein de négatif. Ici on travaille le lâcher prise de tout ce qui est toxique en nous et qui nous donne envie de grignoter.

L’exercice est à répéter cinq fois dans la journée en cas de stress important.

Prendre conscience de ce que nous  mettons dans notre ventre

Avec la respiration de remplissage du positif, nous allons apprendre à nous remplir de bonnes pensées, des pensées positives pour écarter les émotions toxiques qui appellent au grignotage.

Le Prana ou les doigts en griffes vont nous faire prendre conscience de notre capacité de préhension, en l’occurrence, on va ramener à nous les bons aliments. Ceux qui nous permettent d’avoir une attitude équilibrée. Nous devons par exemple visualiser une pomme, des carottes, des bouts de céleri. En faisant appel à notre imagination, nous reprenons conscience que nous mangeons sainement et que cela nous fait du bien. Cela nous permet d’être rassasiées rapidement et de ne plus culpabiliser. Important pour casser la spirale infernale de la pulsion.

Se concentrer grâce à la respiration consciente

Ce troisième exercice nous aide à prendre conscience de notre respiration. On parvient alors à s’isoler du monde extérieur et nous pouvons ainsi nous focaliser sur nos objectifs. Dans ce cas de figure, retrouver un rapport sain et écologique avec la nourriture.  Avec  le chauffage corporel par exemple, ou on prend conscience de notre respiration abdominale.

Tout d’abord, nous devons fermer les yeux. Il faut ensuite nous concentrer sur notre respiration et le mouvement de notre ventre qui monte et qui descend. Ne nous attardons pas sur les pensées qui peuvent traverser notre esprit à ce moment-là. Un sentiment d’apaisement ne tardera pas à se faire sentir.

Dénouez vos nœuds dans le ventre

Ce dernier exercice qui s’appelle le Nauli est conçu pour faciliter la digestion.

Commençons par nous mettre debout et soufflons pour vider l’air se trouvant dans nos poumons.

Penchons-nous ensuite en avant et positionnons nos mains sur nos genoux.

Il nous faut ensuite bloquer l’arrivée d’air dans nos poumons.

Contractons alors notre ventre en effectuant des mouvements d’avant en arrière avec notre abdomen.

Nous devons renouveler ce mouvement durant deux à trois contractions et reprendre immédiatement notre respiration. Et se remettre debout.

 

Tous ces exercices sont écologiques mais il faudra aussi se faire conseiller par une nutritionniste et avant voir votre généraliste et  faire un bilan avant de commencer tout régime ou thérapie.

Mais sachez-le, c’est quand votre cerveau aura décidé que vous allez maigrir que vous maigrirez !

Alors soyez en phase avec vos émotions et pas de déni, si vous avez un problème de compulsion alimentaire, cela reste une a addiction, et elle ne partira pas toute seule, faites vous accompagner par les bons spécialistes ( médecin, nutritionniste et sophrologue ou hypnothérapeute) !

*Etude réalisée dans onze pays européens, dont la France et 1 030 personnes âgées de 16 et 50 ans et plus.

Retrouvez les conseils de Fériel Berraies:

www.feriel-berrraies-therapeute.com