Deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme, le cancer de l’estomac survient essentiellement après la cinquantaine, avec un pic de fréquence après soixante-dix ans.
Il est en diminution depuis plusieurs décennies dans certains pays, l’incidence la plus faible s’observant chez les Blancs des États-Unis. Au Japon, où sa fréquence est particulièrement élevée, on n’observe pas de diminution sensible chez l’homme, et seulement une tendance à l’infléchissement chez la femme.
Chez les populations immigrées, son incidence est généralement à mi-chemin entre celle relevée dans le pays d’origine et celle du pays d’accueil.
Les sujets du groupe sanguin A et ayant eu une anémie pernicieuse ou une achlorhydrie (absence d’acide chlor- hydrique dans les sécrétions de l’estomac) semblent être particulièrement exposés.
Les ulcères, dont on ne pense pas qu’ils puissent causer le cancer, en retardent cependant le diagnostic.
Le régime alimentaire est considéré comme un facteur important. Celui des pays occidentaux, riche en fruits et en légumes frais, en laitages, etc., semble avoir des qualités préventives, contrairement à l’alimentation japonaise.
Cancer de l’estomac Danger : A moins d’une détection précoce, le pronostic est très réservé.
Cancer de l’estomac Symptômes :
Les signes précoces, trop souvent attribués à d’autres causes, sont les brûlures d’estomac, le ballonnement abdominal, une vague sensation de pesanteur épigastrique et une satiété précoce aux repas. Les symptômes plus tardifs comprennent la fatigabilité, physique et mentale, un dégoût soudain pour certains aliments, en particulier la viande, l’amaigrissement et l’anémie. Occasionnellement, la maladie se manifeste d’emblée par une douleur brutale, des vomissements sanglants ou des selles noirâtres, goudronneuses. En général, le cancer est alors déjà largement évolué.
Cancer de l’estomac Traitement :
Dans près de la moitié des cas, l’évolution avancée de la tumeur au moment du diagnostic n’autorise qu’un traitement partiel. La chirurgie représente l’unique moyen d’éliminer totalement la tumeur, bien que la gastrectomie partielle ou totale (ablation de l’estomac) soit une intervention difficile.
Cancer de l’estomac Prévention :
Éviter les régimes riches en aliments fumés (viandes) et en conserves vinaigrées. Les troubles gastriques d’apparence bénigne, qui peuvent masquer un cancer de l’estomac, requièrent une vigilance particulière, surtout après cinquante ans. (Voir Troisième partie, Signes précurseurs. Cancer de l’estomac 430.)
Cancer de l’estomac Pronostic : Le pronostic du cancer de l’estomac est directement lié à la précocité du diagnostic. S’il est détecté tôt, la survie à 5 ans est de 50 à 80 %, elle chute à 20-30 % pour les formes avancées . Mais parce qu’il évolue de manière silencieuse, sa détection est tardive et son pronostic sombre : la durée moyenne de survie après le diagnostic est d’environ 10-11 mois avec les traitements de chimiothérapie actuellement disponibles . Une récente étude a montré que l’utilisation d’une nouvelle thérapie ciblée antiangiogénique (bévacizumab -Avastin ®) associé à la chimiothérapie (capécitabine – Xeloda ®) n’a pas amélioré la survie globale des patients 10.(source: www.doctissimo.fr)