Les statistiques en France et dans le Monde sont bien alarmantes, rien qu’en région parisienne on estimerait qu’un couple marié sur trois (un sur deux en région parisienne) serait en train de divorcer. Procédure banalisée mais traumatisante pour ceux qui la vivent, car il faut faire le deuil de l’autre et de l’amour avec l’autre…
Une épreuve qui, pour la traverser au mieux, nécessite du temps et un travail de deuil.
Rompre après avoir été mariée est l’épreuve d’une vie, ce n’est pas un acte anodin.
Il faut faire le deuil d’une relation, d’une personne que l’on a aimée, mais aussi de toute u[GG1] ne vie.
Ce n’est pas une entreprise légère, beaucoup de couples s’adonnent à la facilité et au premier désagrément pour décider de rompre le lien, mais beaucoup d’autres s’accrochent à dessein ou pas, pour le bien des enfants, pour garder un confort matériel ou simplement par peur de l’inconnu.
Réfléchissez bien avant de franchir le pas !
Des années de mariage et de projets communs en fumée, et une famille et des enfants qui en portent bien souvent les stigmates. La famille est détruite, on doit partager les enfants, vendre la maison. Perdre tous ses repères et réapprendre à vivre seuls !
Divorcer c’est briser une partie de soi
Les procédures juridiques actuelles sont tellement simplifiées que cela en devient consternant. Pure formalité pour peu que les conjoints le veuillent à l’amiable, car, depuis début 2017, divorcer par consentement mutuel, sans même passer devant un juge, est possible !
Mais faire les choses rapidement ne permet pas au couple de faire son deuil et de « digérer » cela zappe des étapes alors qu’il faut du temps pour pouvoir accepter et faire face.
Si rompre est si facile, quelque part, reconstruire ne devient-il pas encore plus fragile et aléatoire ?
Divorcer est une épreuve mentale mais il faut en respecter les étapes.
Il faut laisser du temps au travail de deuil.
Les procédures simplifiées sont mentalement dangereuses !
Car même si cela coute moins cher et évite pas mal de confrontations, les étapes de la séparation sont ‘zappées’. Les deux partenaires n’ont pas les moyens de s’exprimer de faire face à leur douleur, leur chagrin, leur frustration.
Entre culpabilité et mauvaise conscience, l’un des deux finira par ressentir de la culpabilité et renoncera à certains de ses droits, in fine, retour à la caisse départ dans les mois à venir si l’accord en fin de compte s’avère non équitable.
Pardonnez lui et pardonnez à vous-même !
C’est important pour faire son deuil de la relation, car la rancune, la défiance l’amertume tuent même après la séparation.
Il faut savoir se pardonner les erreurs et omissions mais aussi les fautes pour pouvoir tourner la page. Il faut se rappeler des belles choses afin de pouvoir pacifier son cœur et ne garder que le positif.
Apres tout, il y a eu de l’amour au départ.
Essayez de maintenir des liens en bonne intelligence pour les enfants.
Le dommage collatéral, c’est avant tout les enfants qui restent victimes de ce changement de vie bien souvent spectateurs de la désespérance parentale voire en pire, instrumentalisés et boucs émissaires des conflits entre les parents.
Il faut savoir les protéger et essayer de les préserver aux tsunamis émotionnels qu’ils vont subir. Ce n’est pas chose aisée, il est conseillé de les faire suivre par un pédopsychiatre s’ils sont en souffrance. Il leur faut accepter et trouver du sens à cette séparation du monde des adultes.
Reconstruisez votre confiance et estime
Quand on quitte l’autre ou vice versa, c’est non seulement un trauma affectif mais aussi une grosse fracture narcissique et un sentiment d’échec. Difficile de vivre avec tout cela au début. Pourtant il faut continuer le chemin sans l’autre. Il faut tirer un apprentissage des erreurs, faire face aux non dits, ne plus se voiler la face. Il faut regarder son miroir avec objectivité. Vous n’y arriverez pas seul !
Faites vous accompagner.
En Sophrologie dans le cadre du Protocole de l’amélioration du quotidien on travaille sur la reconstruction de l’image de soi. Car après un divorce bon nombre de mes patients ont une piètre image d’eux, ils ne croient plus en eux, ne croient plus dans l’institution du mariage, ne croient plus dans la vie à deux. Ils sont dans le déni et l’évitement, traumatisés par l’échec amoureux, ils ont peur de s’engager même quand ils trouvent la personne la plus compatible. Car le trauma de la rupture est immensément douloureux.
Attention aux excès à l’inverse !
Oui l’extrême peut devenir le contre effet et l’expression d’une relation maritale ou amoureuse qui a mal tourné et c’est encore pire que le divorce en lui-même. Pas mal de personnes s’abonnent à des sites de rencontres, des sites extraconjugaux et pensent que dans la consommation sexuelle multipartenaire, ou dans les relations éphémères, ils vont réussir à se guérir.
Cela peut donner l’illusion d’une maitrise pendant un temps, mais enchainer les relations sans profondeur, sans engagement affectif, même avec respect et bienveillance, peut conduire à un vide affectif sidéral et sans fin. Personne de normalement constitué ne peut s’adonner à la luxure sans fin ou les relations kleenex ou tampon, c’est malsain. Cela est épuisant et malsain émotionnellement.
Respectez votre timing affectif oui !
Oui la vie et l’ amour sont une question de timing et d’opportunités de vie, parfois cela arrive quand on est pas prêt ou quand on est prêt cela n’arrive pas ou cela arrive mais le statut social d’un des partenaires n’est pas compatible. Mais c’est la vie et elle est le narrateur le moins fiable croyez le et heureusement du reste.
Ouvrez-vous à l’univers
Il vous faut vous guérir, trouver la paix avec ce qui est révolu certes, mais il vous faut reprendre confiance, en l’amour. Vous avez le droit d’aimer, de vous tromper aussi !
La résilience est en vous
Certes la vie ne vous épargne pas et bien souvent vous demandez comment vous reconstruire et être accompagnée pour surmonter cette épreuve extrême.
Puisez dans les valeurs sures
La famille, les amis, le travail, l’amour de vos animaux, l’amour et la bienveillance en générale surtout à l’égard de vous-même, y a que cela de vrai.
Oui l’amour est la maladie mais il est votre médicament !
Il faudra vous faire aider, et la médecine douce comme les thérapies comportementales si dessus évoquées, dont la Sophrologie vont vous aider à vous recentrer, aller à l’essentiel, trouver un sens à qui ce qui vous a fait mal.
La Sophrologie enseigne le lâcher prise et la prise de con science de nos besoins réels, elle va vous permettre d’apprendre à gérer l’inconnu ce qui fait peur et mal.
C’est un outil bienveillant et formidable qui forge en cous les ressources intérieures pour vous préparer à ce changement de vie et prendre en conscience des bonnes décisions pour vous.
Regardez votre vie aujourd’hui avec du sens
En prenant du recul pour vous écouter, gérer les priorités matérielles et être présente pour vos enfants. La Sophrologie vous permet aussi de canalisez vos émotions, de vous apaiser afin d’être mieux posées et armée face au conflit et tout ce qui peut vous déstabiliser !
Et en conclusion de tout ceci, s’il y a encore de l’amour pour votre ex conjoint, ou actuel futur ex, je vous invite à dialoguer, à prendre du temps pour divorcer et même si vous avez sauté le pas et que vous réaliser qu’il y a encore quelque chose… dites vous que rien n’est perdu.
Si la réconciliation n’est pas possible, tentez ou essayez au mieux d’avoir des relations cordiales en souvenir des magnifiques choses que vous avez partagé dans le passé !
Article rédigé par Fériel Berraies,
Chercheur en Sciences Sociales Experte Genre
Sophrologue certifiée RNCP spécialisée (cancer, sexualité, périnatalité, enfance, adolescence, personnes âgées et Entreprise)
Hypnothérapeute, en formation en Naturopathie
Prix Sanitas de l’innovation santé à Monastir Tunisie en 2018
Prix UFA 2015 à Bruxelles
Site: www.feriel-berraies-thérapeute.com
Lui écrire: fbsophro@gmail.com