L’anémie à hématies falciformes frappe essentiellement les Noirs. C’est une maladie héréditaire lorsque le père et la mère y ont une tendance familiale. Il n’existe à ce jour aucun traitement
spécifique capable de mener à la guérison, bien que quelques tentatives se soient révélées efficaces : les thérapies à base de cyanates offrent de bons espoirs.
Assez mystérieusement, les globules rouges, de forme habituellement ronde, prennent celle d’une faucille tandis que la viscosité du sang augmente, créant des occlusions capillaires et réduisant l’alimentation en sang des organes vitaux ainsi que l’oxygénation des cellules.
Danger : La mortalité en bas âge est forte et l’espérance de vie au-delà de cinquante ans est pratiquement nulle. Nombre de malades, affaiblis par l’anémie, succombent à des affections comme la tuberculose, l’embolie pulmonaire ou l’insuffisance cardiaque.
Anémie à hématies falciformes Symptômes :
Ceux d’une anémie grave, accompagnés de jaunisse, de douleurs articulaires et de fièvre. Chez le nourrisson, les premiers signes de la maladie se manifestent à l’âge de six à douze mois sous forme d’œdèmes douloureux des mains et des pieds.
Le développement est anormal : membres longs, tronc court, cœur élargi, crâne proéminent. En outre, dans la mesure ou tous Ses organes vitaux sont atteints, le malade présente les symptômes d’une multitude d’affections. Cette forme d’anémie frappe par accès – série de crises graves et extrêmement douloureuses, qui simulent fréquemment les affections aiguës de l’abdomen.
Anémie à hématies falciformes Traitement :
Le seul traitement existant à l’heure actuelle consiste à soulager par certaines mesures médicales la douleur et l’épreuve des crises. Il arrive qu’une transfusion sanguine soit nécessaire en cas de crise aiguë. La rate, dans cette maladie, est habituellement petite, son ablation n’est d’aucune utilité. Cyanates et uréides semblent être à la base d’une thérapie d’avenir.
Anémie à hématies falciformes Prévention :
La seule prévention de cette maladie incurable est de s’assurer que deux sujets porteurs d’hématies falciformes ne procréent pas. L orsqu’un seul des parents présente l’anomalie, mais sans pathologie, les enfants risquent d’en être atteints mais sans jamais manifester les symptômes de la maladie. En revanche, lorsque les deux parents présentent l’anomalie, dans 50 p. cent des cas, l’enfant naîtra simplement porteur d’hématies falciformes, dans 25 p. cent des cas, il sera normal, et dans 25 p. cent des cas, il souffrira de la maladie. On comprend qu’un tel couple soit incité à réfléchir avant de faire un enfant et doive considérer l’adoption comme une alternative.