- Polygonum hydroper
- Polygonum hydropiperoides
- Polygonum punctatum
- Polygonum antihoemorroidale
- var. aquatile
- riparium
- maritimum
Autres appellations :
Capitiçova – Herva de bicho – Persicaria do brasil – Ca- taia – Acataia – Pimenta d’agua, pimenta do brejo Curage – Renouée Poivre d’eau, Persicaire âcre (France).
Origines :
Pousse dans tout le Brésil, de préférence dans les marais, lieux humides, berges des rivières… et aussi dans les terrains secs en friche (Rio Grande do Sut). Fleurit toute I ‘année.
Polygonum Acre – Description :
Herbe pérenne de 50 cm à 1 m.
- Tige glabre, rameuse ou presque simple, soit couchée, soit ascendante, s’enracinant à la base, noueuse avec des raies rougeâtres entre les noeuds.
- Stipules axi Maires (les ochréas), étroits, striés-nervés, glabres ou avec de tout petits cils soyeux.
- Feuilles alternes, subsessiles, lancéolées acuminées, d’environ 12 cm de long sur 2 cm de large, glabres, vert sombre, possédant des ponctuations dues aux glandes a- mères qu’elles portent en abondance.
- Fleurs en épis, axillaires ou terminaux, de 1 à 3, érigés, filiformes, interrompus à la base par 1 à 4 fleurs hermaphrodites, petites, blanchâtres ou rosées, pédicel- lées, à 3-5 sépales et 8 étamines saillantes, disposées entre les bractées tronquées, à cils courts ou sans cils (fleurs très mellifères).
- Fruit : akène triangulaire (trigone), luisant, lisse, avec des taches sombres.
Parties utilisées :
Toute la plante.
Polygonum Acre – Composition chimique :
- Tanin (18 % de la plante sèche, selon Woodward).
- On a trouvé dans le Polygonum hydropiper, L., l’acide « polygonique », la « polygonone » et un glucoside coagulant le sang (Diniz da Silva).
Indications :
- Astringent, stimulant, diurétique, anthelmintique, anti- hémorroïdaire, antigonorrhéique.
- Employé dans les diarrhées sanguines, les hémorragies internes, les blennorragies, la dysenterie, les affections des voies urinaires, la syphilis.
- Utile dans les ulcères et les érysipèles ; I ‘ arthri tisme, les fièvres pernicieuses et même les congestions cérébrales (Pio Corrêa – Diniz da Silva – Balbach – Hoehne).
- Fortement emménagogue et abortif, ne doit pas être employé par les femmes enceintes (Balbach).
Note : « Peu de plantes ont un passé plus intéressant que celle-ci. Paracelse, déjà, la répertorie comme stomachique, antihépatique et contre les occlusions intestinales, 11hydropisie, le scorbut, etc. Son utilisation domestique date de loin et nous la rencontrons dans les pharmacopées sous le nom d’Hydropiper, de Polygonum, etc. Bien que nous n’ayons rien rencontré qui rendent positives les accusations d’être nocive a la santé, il est à présumer qu’à hautes doses, elle doit être toxique. » (Hoehne)
« C’est un grand remède. » (Guertzenstein)
« Le savant Lindley nous dit que, déjà sur les bords du Rio S. Francisco, on l’utilisait pour combattre efficacement la grave maladie appelée alors ‘Lan- go’ , qui est l’obstruction. » (Pio Corrêa)
« Il aurait été d’une grande efficacité dans le combat contre la terrible épidémie, d’origine encore obscure, qui dévasta Rio de Janeiro au XVIIIe siècle et qui est connue sous le nom de ‘Zamparini’. »