FRANCISCEA UNI FLORA – Pohl. Solanacées
Noms :
- Brunfelsia uniflora
- Brunfelsia austraîis
- Brunfelsia hopeana
- Bï’unfelsia latifolia
- Franciscea hopeana
- Martia opifera
Autres appellations :
Manacà (Ce nom est donné à plusieurs plantes de la famille des Solanacées, du genre « Brunfelsia ») : Caa gamba, Cangamba – Jasmin du Paraguay, Jeretataca – Manaca cheiroso, Mercurio végétal.
Note : Plusieurs variétés : austraîis, Smidt (Brunfelsia austraîis, Benth) : plante plus robuste, avec feuilles oblongo-lancéolées, acuminées, subcoriacées; nacrocalyx, Dusen : calice presque de la taille du tube de la corolle ; c’est l’espèce la plus commune dans les jardins brésiliens.
- existe une vingtaine d’espèces arbustives et arborescentes, toutes recherchées pour leurs belles fleurs.
Origines :
Originaire du Mato Grosso et du centre du Brésil ; cultivé dans les parcs et les jardins.
Description :
Arbuste de 1 à 2 m de haut, très ramifié, aux rameaux diffus, glabres, cylindriques, plus ou moins noueux, à l’écorce cendrée et longitudinalement sillonnée.
- Feuilles opposées, de grandeur et de forme très variables, d’ovales-oblongues à obovales, aiguës ou courte- ment acuminées, rarement obtuses, entières, à base étroite au pétiole, glabres, réticulées, avec nervure centrale saillante sur la face dorsale.
- Fleurs isolées au sommet des rameaux, bleu violacé quand elles sont jeunes, passant ensuite en quelques heures au rose et enfin au blanc ; calice tubuleux, campanulé, de 10 à 12 mm de long, strié, glabre ; corolle deux fois plus grande que le tube du calice et limbe aux lobes arrondis, au parfum pénétrant ; filets inclus, glabres ; stylet bifide au sommet.
- Fruit : capsule sub-globuleuse, bivalve, charnue, coriace, avec de nombreuses graines ovales, anguleuses, noires à l’intérieur.
Parties utilisées :
Les racines.
Composition chimique :
Le principe actif est un alcaloïde, la « manacine » ; la racine contient d’autres alcaloïdes « manacéine » (qui ne diffère pas dans son action physiologique) et « brunfesine » (Oswaldo A. Costa, 1933) ; un glucoside (voisin de l' »esculine »). Ils ont une affinité chimique avec la « pilocar- pine » et la « physostigmine ». Leurs effets peuvent être, en partie, neutralisés par le « curare ». .
Indications thérapeutiques :
- Purgatif, émétique, diurétique, dépuratif, abortif, emmé- nagogue, antisyphilitique.
- Les homéopathes du Brésil et des U.S.A. l’utilisent pour combattre les rhumatismes (Meira Penna).
Note : La plante entre dans de nombreuses préparations médicinales.
En dose trop élevée, elle empoisonne : le malade accuse prurit et démangeaisons de la peau, et souvent vomissements, fièvre, léthargie, etc.