Autres appellations :
Pau ferro (bois fer) – Pau de ivca*, Juca, Jucaina – Imirà, I tà , I mi rà obi.
Ce nom lui vient de l’emploi que les indiens Tupi donnaient à ce bois : ils en fabriquaient des massues avec lesquelles ils tuaient (ivca) leurs prisonniers.
Origine :
Originaire du Brésil (commun dans les « sertoês » du nord et du nord-est du Brésil). Fleurit en avril et mai.
Description :
Arbre élevé, régulier, dont la cime est d’un rouge presque noir*.
- Ecorce lisse et fine qui se renouvelle annuellement.
- Feuilles doublement pennées (de 5 à 11 paires)- avec 8 à 24 folioles, petites, glabres, disposées en palmes.
- Fleurs jaunes, petites, disposées en panicules terminaux pyramidaux.
- Fruits comme des fèves, plats, allongés, asymétriques, noirs quand ils sont mûrs, avec des graines ellipsoïdes très dures, jaunes, de 5 à 7 mm de long sur 4 à 5 mm de large.
* Bois très dur et lourd, rouge ou châtain ; cerne presque noir maculé de taches jaunes très petites.
Parties utilisées :
L’écorce et la racine.
Composition chimique :
Elle est mal connue. L’écorce contient une grande quantité de tanin.
Caesalpinia Ferrea Indications thérapeutiques :
- Astringent, antidiabétique, antisyphilitique, goutte, rhumatisme et diabète* (Guertzenstein).
- Très utilisé en médecine domestique dans le traitement de I ‘entérocol i te, des diarrhées, putréfactions intestinales, affections broncho-pulmonaires (Balbach).
- Asthme, toux, affections catarrhales (Diniz da Silva).
- Blessures, contusions** (Meira Penna).
* Dans le traitement du diabète, le Dr Octavo de Freitas parle de « franc succès » : il fit une communication à la Société médicale de Recife, démontrant les propriétés antidiabétiques du Caesalpina ferrea, citant différents cas qu’il soigna dans sa clinique, et guérit. Etant observé le régime alimentaire approprié, ce remède fait diminuer la soif, les urines, la faiblesse générale et abaisse le taux de sucre (Guert^enstein).
Le sirop médicinal est connu sous le nom de Dialiui diuricatum.