Le cancer du larynx s’observe dans 90 p. cent des cas chez l’homme, survenant en majorité entre cinquante et soixante-neuf ans. Cette fréquence est liée au tabagisme et à la consommation d’alcool.
Cancer du larynx Danger : Comme dans la plupart des cancers, les cas non traités ont une évolution fatale.
Cancer du larynx Symptômes :
Le symptôme précoce le plus fréquent est un enrouement persistant qui s’aggrave progressivement en quelques semaines. Selon le siège de la tumeur, il peut y avoir une difficulté de respiration ou de déglutition, une mauvaise haleine, et souvent un mucus épais et visqueux nécessitant des expectorations fréquentes.
La toux n’est pas un symptôme courant, mais elle est parfois présente. L’extension de la tumeur et l’infection des tissus cancéreux peut entraîner une hypertrophie des ganglions du cou et des douleurs localisées à la gorge ou s’étendant à l’oreille.
Cancer du larynx Traitement :
Le traitement repose habituellement sur la chirurgie, associée aux radiations. Il requiert une expérience et une technique éprouvée en raison de la proximité du larynx avec d’autres organes vitaux.
Cancer du larynx Prévention :
Supprimer le tabac et limiter la consommation d’alcool, surtout chez les sujets âgés.
Cancer du larynx Pronostic :
Il y a 20 ans, la moitié de l’ensemble des patients avaient une survie dépassant quatre ans. Dans 50 p. cent des cas diagnostiqués avant quarante-cinq ans, la survie était de plus de dix ans.
Au Canada, on consigne aujourd’hui les statistiques de survie relative après 5 ans pour le cancer du larynx. La survie relative après 5 ans pour le cancer du larynx est de 63 %, ce qui signifie qu’une personne diagnostiquée de ce type de cancer aurait, en moyenne, 63 % de chances de vivre 5 ans à la suite de son diagnostic comparativement à une personne dans la population générale qui présente les mêmes caractéristiques (comme l’âge et le sexe). (Source: www.cancer.ca)
Un diagnostic précoce offre les meilleures chances d’un pronostic plus favorable.