Le cancer de l’utérus est un cancer relativement fréquent, facile à déceler dès son début, à guérir et probablement à éviter.
Survenant principalement après la ménopause, il est étroitement lié avec la fonction hormonale ; sa fréquence est associée à une ménopause tardive, à l’obésité, à l’hypertension, au diabète, à l’absence de grossesse, à un traitement antérieur aux rayons X et aux radiations, et à une stimulation des œstrogènes (hormones féminines).
Un antécédent familial peut aussi être un facteur prédisposant. Le cancer de l’utérus n’est pas lié aux rapports sexuels. .N. B. : la plupart des tumeurs de l’utérus sont des fibromes bénins (voir Fibrome de l’utérus 226).
Cancer de l’utérus Danger : La plupart des cancers de l’utérus peuvent être facilement décelés et traités efficacement ; il en existe cependant une forme particulièrement grave, quoique rare : le chorio-épithéliome, tumeur maligne pouvant survenir durant la grossesse ou après un avortement.
Cancer de l’utérus Symptômes :
Chez la femme préménopausée, il peut y avoir une succession de règles très abondantes suivie d’aménorrhée, puis de pertes de sang. De façon générale, tout saignement anormal survenant en dehors des règles nécessite un examen médical approfondi. La constipation est un symptôme habituel.
Les signes les plus fréquents sont les pertes de sang et un écoulement génital aqueux et nauséabond. Par la suite, il peut y avoir des troubles de la miction et des douleurs lombaires ou localisées dans la région inférieure de l’abdomen.
Cancer de l’utérus Traitement :
Si le cancer reste circonscrit à l’utérus, l’hystérectomie (ablation de l’utérus) constitue le traitement de choix, associé parfois à une radiothérapie préopératoire. Les cas inopérables sont traités uniquement par les radiations, qui permettent souvent d’obtenir de très bons résultats, car les cellules cancéreuses en cause semblent leur être particulièrement réceptives.
Cancer de l’utérus Prévention :
L’hypertrophie de l’endomètre (tissu tapissant la cavité utérine) et les polypes de l’endomètre sont considérés comme étant précancéreux ; ils nécessitent une surveillance médicale attentive. A un stade précoce, ils peuvent bénéficier d’un traitement efficace.
Une hygiène intime adéquate (toilette à l’eau et au savon uniquement) peut jouer un rôle préventif.
Un frottis cervical effectué régulièrement tous les ans permet dans 95 p. cent des cas de déceler la maladie suffisamment tôt ; chez les femmes de plus de trente-cinq ans, il doit être pratiqué systématiquement.