Cancer du col de l’utérus

Le col de l’utérus peut être le siège d’un cancer d’évolution lente qui vient en deuxième position parmi les cancers de la femme. Sur quarante pays étudiés, Israël enregistre le taux le plus faible de cancer du col utérin. C’est un cancer rare chez les religieuses, les femmes juives et celles dont les partenaires ont été circoncis. La fréquence la plus élevée s’observe chez les prostituées et dans les couches défavorisées de la population.

Le cancer du col de l’utérus semble lié de diverses façons aux comporte­ments sexuels. C’est une maladie de la femme jeune, qui survient presque exclusivement avant la ménopause. Les femmes les plus exposées semblent celles qui ont eu des rapport sexuels précoces, un nombre élevé de partenaires et des grossesses fréquentes.

Cancer du col de l’utérus Danger : Le cancer du col de l’utérus a l’un des taux de mortalité les plus faibles (environ un cas sur quatre).

Cancer du col de l’utérus Symptômes :

Il se manifeste au début par un écoulement génital aqueux ou sanguinolent, en particulier après les rapports sexuels, et des pertes de sang survenant en dehors des règles.

Les symptômes plus tardifs sont les douleurs lombaires, les vomissements, la constipation, les troubles de la mic­tion et l’amaigrissement.

Cancer du col de l’utérus Traitement :

Dans les cas détectés suffisamment tôt, chez des femmes jeunes désirant avoir des enfants, on procède à une intervention chirurgicale limitée. Chez les femmes plus âgées, le traitement par hystérectomie (ablation de l’utérus) est généralement nécessaire, complété parfois par un excision chirur­gicale plus étendue. Les radiations (ra­dium, rayons X, cobaltothérapie) sont largement utilisées ; en effet, les cellules cancéreuses de l’utérus semblent être plus réceptives aux radiations que les cellules normales et sont de ce fait plus facilement détruites.

Cancer du col de l’utérus Prévention :

Elle passe par une hygiène intime stricte (toilette à l’eau et au savon), et par la vigilance devant tout signe suspect. Il est recommandé de procéder à un frottis cervical annuel, qui permet le dépistage dans 95 p. cent des cas. Le cancer du col utérin est facile­ment décelable, même à un stade pré­coce, ce qui favorise un traitement efficace.

Résultat: Dans une grande majorité de cas, les patientes ayant subi un traitement approprié vivent au-delà des cinq ans indiquant la guérison. Décelés à temps, les cancers du col de l’utérus peuvent être guéris dans la presque totalité des cas.