La destruction des globules rouges par la rate plus rapide que leur production réalise l’anémie hémolytique.
La maladie peut être congénitale, compliquer la malaria ou se déclarer après une transfusion sanguine défectueuse, une incompatibilité de facteur Rhésus et un grand nombre d’intoxications chimiques ou médicamenteuses : benzène, naphtaline, nitrites (conservateurs alimentaires), quinine (employée contre la malaria), sulfamides, phénacétine (analgésique et médicament contre la fièvre) et phénol (antiseptique extensif).
Danger : Non traitée, l’anémie hémolytique peut mener à l’état de choc et la mort.
Anémie hémolytique Symptômes :
Symptômes anémiques classiques avec jaunisse, syncope, vertige, pouls accéléré et faible, respiration rapide et essoufflement. On observe également des frissons, de la fièvre, des douleurs aux extrémités et dans l’abdomen et une rate élargie et douloureuse (splénomégalie). Le malaise peut être profond.
La forme congénitale présente des périodes de crise grave qui peuvent durer plusieurs jours et au cours desquelles les symptômes sévissent avec une violence particulière.
Anémie hémolytique Traitement :
Il faut autant que possible tenter d’éliminer le facteur causal. Des transfusions sanguines sont pratiquées en cas de nécessité absolue. La splénectomie (ablation chirurgicale de la rate) est souvent indiquée, surtout dans la forme congénitale de la maladie ; elle permet un contrôle définitif de l’anémie.
Dans la forme acquise de l’anémie hémolytique, les globules rouges portent une protéine anormale, anticorps qui provoque leur propre destruction par la rate. Dans la forme congénitale, c’est l’organisme lui-même (maladie auto- iminune) qui s’autodétruit, comme s’il réagissait à l’invasion d’un corps étranger. Dans ce cas, l’ablation de la rate est rarement efficace. La corticothérapie peut donner des résultats.