Le mal des transports a pour cause un dysfonctionnement nerveux de l’oreille interne provoqué par un mouvement de va-et-vient du liquide (endolymphe) à l’intérieur des trois canaux semi-circulaires. On explique mal pourquoi certaines personnes y sont davantage prédisposées que d’autres. Tout moyen de transport peut entraîner ce malaise, avion, autocar, automobile, train et surtout bateau. Parfois, le fait d’être assis en sens contraire de la marche éveille les symptômes, qui se calment aussitôt en position contraire. Ce phénomène démontre clairement le lien intime entre les centres nerveux de l’oeil et de l’oreille.
Les personnes atteintes d’infections chroniques de la trompe d’Eustache, des sinus ou des oreilles sont plus sujettes que d’autres au mal des transports. De simples détails peuvent déclencher les symptômes : compartiment de train surchauffé et bondé, perception de bruits inhabituels ou gênants, mouvement de va-et-vient de l’horizon.
Danger : Le mal des transports, extrêmement désagréable, n’est pas en soi une affection grave. Mais des symptômes qui se prolongent sur une longue période (un voyage en mer, par exemple) entraînent déshydratation, acidose et prostration. La guérison intervient dès que le sujet remet le pied sur la terre ferme, immédiatement, quelques heures ou quelques jours après suivant la gravité et la durée du malaise.
Mal des transports Symptômes :
Les symptômes de base sont les nausées et les vomissements. Il peut également y avoir des vertiges, une pâleur verdâtre, des sueurs froides et des difficultés respiratoires. L’extrême désagrément du mal des transports entraîne parfois un état dépressif et une prostration physique.
Mal des transports Traitement :
Le meilleur traitement est la prévention car, une fois qu’il y a eu nausées et vomissements, la guérison, et même le soulagement du mal, sont peu probables. Les trois principaux médicaments sont la Dramamine, la Bonine et la Marzine. Le troisième ne provoque pas de somnolence, mais ses effets sont de courte durée. C’est l’inverse pour les deux autres.
Si les symptômes apparaissent en cours de voyage, il faut demeurer en position allongée sans trop bouger la tête, essayer de ne pas lire, de ne pas regarder le paysage qui défile ou, en bateau, l’horizon qui tangue. Il vaut mieux éviter les boissons alcoolisées, y compris ce vieux – et inefficace – « remède » qu’est le champagne glacé. En revanche, des sodas, du Coca-Cola ou du jus de fruit sont plutôt bénéfiques. Sucer de la glace apporte aussi quelque soulagement. Enfin, s’oxygéner, dans la mesure du possible, contribue à faire disparaître les symptômes.
Mal des transports Prévention :
Pour prévenir le mal des transports, il faut prendre avant chaque voyage les médicaments indiqués ci- dessus. Un malade en convalescence doit savoir ajourner un déplacement. La meilleure façon d’éviter le malaise, c’est de prendre les médicaments toute la durée du voyage, même si l’on se sent beaucoup mieux. Enfin, il faut être parfaitement reposé et faire attention à son régime alimentaire avant le départ et pendant le voyage.
Résultats: Favorable, mais probablement pas avant la fin du voyage.