La paralysie de Bell correspond à une inflammation du nerf facial (nerf moteur des muscles de la face), dont la cause réelle est inconnue. La paralysie faciale peut suivre une exposition prolongée au vent ou au froid. Cette forme de névrite débute par une douleur légère dans la région de l’oreille ; la paralysie de la face intervient ensuite en quelques heures ou en l’espace d’une journée, entraînant une déformation du côté atteint. Le malade ne peut plus fermer les yeux ni sourire, son élocution est embarrassée, il s’alimente difficilement.
Paralysie de Bell Traitement :
Il importe d’abord d’identifier et de traiter la maladie causale. Le traitement de la névrite elle-même comprend le repos au lit, une gymnastique douce et des bains chauds à température constante. Les applications de chaleur locale ne devront pas être faites directement sur la peau nue, l’insensibilité de la zone affectée pouvant conduire à des brûlures sévères.
Il faut éviter que le malade soit comprimé dans ses vêtements, et surtout ne pas garder le bras ou la jambe immobilisés, ceci pouvant conduire à une paralysie des articulations.
Les palliatifs immédiats sont l’aspirine, la codéine, ou tout autre médicament que le médecin jugera utile. A l’issue de la phase aiguë, des massages et des stimulations électriques peuvent être bénéfiques. Il est impératif d’exercer toutes les articulations concernées, de façon à leur conserver leur mobilité. Le malade commencera ces exercices le plus rapidement possible, en veillant à éviter tout mouvement brusque ou violent.
Le régime alimentaire doit être riche en protéines et bien équilibré. Des vitamines complémentaires seront nécessaires en cas de névrite causée pat une intoxication, une maladie infectieuse ou un trouble du métabolisme. (De trop grandes quantités de vitamine A peuvent cependant être nocives pour l’organisme.)
Aussitôt passé la phase aiguë de la maladie, des exercices musculaires actifs seront substitués à la gymnastique douce pour éviter l’atrophie des muscles atteints.
Paralysie de Bell Prévention :
La vigilance et un traitement rapide de la maladie sous-jacente peuvent contribuer de façon appréciable à prévenir l’apparition de symptômes désagréables.
Pronostic : Si le traitement est immédiat, les crises ne laissent pas de séquelles importantes. Dans les cas les moins graves, le rétablissement est rapide, mais si la maladie causale demeure, la réapparition des crises est plus que probable. Une ferme détermination de venir à bout de cette affection par l’exercice physique et par le traitement de la cause conduit dans la majorité des cas à un rétablissement durable