En tant que Thérapeute et selon ma démarche holistique, je n’ai eu de cesse de parler de l’importance des émotions positives et de la nécessité d’évacuer les émotions toxiques, les pensées parasites et le stress.
J’ai beaucoup écrit sur l’hyper sensibilité, sur la carence affective et le syndrome du cœur brisé, car l’humain est avant tout un paquet d’émotions !
La vie de tous les jours et le monde tel qu’il est n’est pas inoffensif. Nombreux sont ceux qui adoptent des comportements nuisibles pour la santé, comme la malbouffe, le remplissage, les addictions, le tabac, l’alcool et le sexe (en excès et sans émotions positives). Nous sommes souvent sujets aux déchirures causées par des situations de vie: deuil, ruptures, pertes, renonciations, traumas etc.
Pourtant, même si beaucoup restent dans le déni, le corps n’oublie pas, car tel un ordinateur il finit par programmer nos mauvaises habitudes, nos pensées et nos émotions toxiques.
Pour rappel, une bonne hygiène de vie commence d’abord par le respect de quatre piliers fondamentaux de la santé :
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- Une bonne alimentation, riche en légumes et pauvre en sucres rapides ;
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- Une activité physique régulière, qui stimule votre cœur et maintient votre masse musculaire ;
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- Une gestion efficace de votre stress, avec un sommeil réparateur ;
Limitez les dangers exogènes
Ceux issus de notre environnement comme les pesticides, perturbateurs endocriniens, médicaments toxiques etc..
Bien sûr, si vous suivez ces 4 règles, vous diminuez drastiquement le risque d’être touché par la maladie et la dégénérescence liée à l’âge.
Mais ces efforts peuvent être réduits à néant si vous négligez le 5ème pilier de la santé et de la longévité : pour moi c’est l’AMOUR et les émotions positives.
Stop aux dangers endogènes
La société moderne ne fait pas de cadeaux, dans un monde du fast consommé, tout est approximatif, amour, sexe, même les relations interhumaines et familiales finissent par en pâtir. Ce qui est bien sur source d’intoxication émotionnelle pour l’individu. Soit on refoule, soit on se comporte de manière excessive pour oublier nos blessures de l’âme et du coeur. Mais refouler, nier ou se venger sur soi-même ou les autres parce qu’on est malheureux, ce n’est pas la solution!
Je pense que l’amour et l’empathie peuvent sauver.
L’empathie et la solidarité humaine
Il est prouvé que dans certaines sociétés et cultures, la proximité sociale, la solidarité, l’amour et l’entraide augmenteraient la longévité.
Par exemple, dans la république d’Abkazhie, dans le Caucase, on trouve souvent 3 ou 4 générations sous le même toit.
La vieillesse est perçue comme source de respect et de sagesse, et non comme un fardeau.
Même chose à Vilcabamba, au Pérou.
Et malheureusement dans nos pays occidentaux, les relations sociales ne sont pas souvent propices à l’empathie et c’est plutôt l’isolement et l’individualisme qui priment.
Les relations humaines, le vrai secret de la longévité
Une « étude d’Harvard » commencée en 1938 et encore poursuivie aujourd’hui le prouve.
Depuis près de 80 ans, des chercheurs ont observé minutieusement le parcours de vie de centaines d’Américains. Sur les 724 du départ, 60 sont encore en vie.
Chaque année, ces hommes sont interrogés en détail sur leurs habitudes de vie. Les chercheurs ont aussi accès à leurs dossiers médicaux, leurs analyses sanguines. Ils savent à peu près tout de leur vie, depuis leur adolescence avant la seconde guerre mondiale !
Ils ont pu analyser les habitudes de vie protectrices : celles qui permettent de vieillir en bonne santé… et celles qui menaient à la maladie ou la mort prématurée.
Les chercheurs ont observé que l’alcoolisme, le tabac et l’absence d’activité physique étaient délétères pour la santé.
Pour le directeur, le Dr Waldinger « La conclusion la plus nette que nous pouvons tirer de cette étude de 75 ans est celle-ci : de bonnes relations nous maintiennent heureux et en bonne santé. C’est tout. »
La qualité compte au moins autant que la quantité
Les hommes qui étaient davantage liés socialement à leur famille, à leurs amis et à leur voisinage étaient plus heureux et vivaient plus longtemps que les autres. Avoir un cercle élargi de relations sociales est bénéfique, alors que l’isolement tue.
De fait, on peut se sentir seul et isolé affectivement au milieu d’une foule… voire au sein de son propre couple. Dans l’étude d’Harvard, par exemple, les mariages très conflictuels avaient des conséquences désastreuses pour la santé mentale et la longévité des conjoints.
En revanche, il apparaît clairement que les mariages stables sont l’un des meilleurs gardiens de la santé qui existe. Plus la relation qui unissait les conjoints était étroite, moins ils subissaient de maladies chroniques, de maladies mentales ou de déclin cognitif.
La qualité de notre relation sociale impacte sur notre santé
En 2010, les chercheurs de l’Université de Birmingham ont étudié statistiquement le mode de vie de 309 000 britanniques. Ils ont découvert que ceux qui avaient de fortes attaches familiales et amicales avaient presque deux fois moins de chances de mourir prématurément que les personnes isolées.
Avoir de bonnes relations humaines est plus protecteur que de faire de l’activité physique ou de ne pas être en hypertension.
Mais les recherches récentes sont unanimes à conclure qu’il y a bien un lien direct de cause à effet entre l’isolement et la santé :
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- En 2014, des psychologues de l’Université de Michigan ont découvert que les personnes ayant peu de relations humaines avaient plus de risques de faire une crise cardiaque que celles qui sont bien entourées
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- En 2015, une revue d’étude a montré que l’isolement social augmentait le risque de mortalité de 30 %, un chiffre comparable aux autres grands facteurs connus de mortalité ; [6]
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- En 2016, des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord ont montré que les personnes bien entourées avaient une meilleure tension artérielle que les autres, ainsi qu’un niveau moins élevé d’inflammation.
Etre aimé et entouré protège
Plus vous êtes entouré, plus vous avez tout simplement plus tendance à faire attention à vous, à votre alimentation et à votre activité physique.
Car l’isolement impacte aussi directement le fonctionnement même de nos cellules.
Déficit affectif = danger !
Subir un déficit affectif a les mêmes effets sur l’organisme qu’un stress chronique : notre tension est plus élevée, nos hormones sont aux aguets, notre cœur est sur le qui-vive… toutes choses qui épuisent nos cellules et nous rendent plus vulnérables aux maladies chroniques.
A l’inverse, lorsque nous sommes aimés et entourés, nos fonctions physiologiques sont harmonisées… et notre santé est protégée.
Le seul fait de prendre quelqu’un dans ses bras déclenche les hormones d’ocytocine et de vasopressine qui réduisent le stress, la douleur et favorisent la guérison des cellules.
Des chercheurs de l’Université de Californie vont plus loin encore. Ils pensent que les contacts sociaux ont un effet direct sur nos gènes, et en particulier ceux qui régulent notre système immunitaire… et combattent le cancer.
Et le fait est, que parmi des femmes touchées par un cancer du sein, celles qui ont un réseau social actif et de nombreuses interactions avec autrui ont quatre fois plus de chances de survivre que les femmes les moins entourées.
Elargissez votre cercle social
Bien sur cela est le travail de toute une vie mais il n’est jamais trop tard.
Mais la vérité, dans ce domaine comme dans d’autres, c’est qu’avoir de bonnes relations et il faut faire des efforts pour aller vers l’autre.
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- Rejoignez ou créez un groupe autour d’une même passion.
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- Essayez des activités qui vous feront rencontrer de nouvelles personnes.
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- Résistez à l’envie de dire « non » aux invitations : on a toujours une bonne raison de rester tranquillement chez soi
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- N’hésitez pas à participer à une activité associative d’aide aux autres.
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- Essayez d’enrichir votre relation avec les personnes que vous croisez régulièrement. Apprenez à mieux les connaître.
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- Passez du temps avec les membres de votre famille.
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- Adoptez un animal ( ronronthérapie)
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- Ne laissez pas vos amis s’éloigner.
Et bien sûr, si vous êtes en couple, prenez le plus grand soin de votre relation.
Et si vous êtes à la recherche d’une autre, cherchez et prenez le temps de bien entretenir au quotidien votre lien à l’autre.
On ne peut vivre sans amour, c’ est notre oxygène, notre moteur et même si vous avez peur de souffrir, cela vaut la peine d’essayer.
Article rédigé par Fériel Berraies
Sophrologue certifiée RNCP spécialisée en Entreprise
Membre de la Chambre Syndicale de Sophrologie
Membre de la Chambre Syndicale des métiers de la Naturopathie
Hypnothérapeute, en formation en Naturopathie
Prix Sanitas de l’innovation santé à Monastir Tunisie en 2018
Prix UFA 2015 à Bruxelles
Site: www.feriel-berraies-thérapeute.com
Lui écrire: fbsophro@gmail.com