stress tabagique

Réduisez le stress tabagique par la méthode douce !

Cesser de fumer est une entreprise laborieuse et de longue haleine.

Il faut réellement un vrai désir d’arrêt et rester dans le courage et la combativité, car il s’agit avant tout d’une addiction et donc d’un désir compulsif qui n’est pas rationnel.

En Sophrologie, on la range parmi les comportements dits pathologiques qui doivent d’abord être accompagnés par un addictologue, et un psychiatre avant de faire appel aux thérapies alternatives.

Parmi les mesures d’hygiène de vie que l’on peut prendre pour entretenir son capital santé, l’arrêt du tabac est probablement celle qui procure le plus de bénéfices.

La nicotine étant une substance puissamment addictive, arrêter de fumer requiert souvent une motivation importante et des tentatives répétées.

La Sophrologie et la naturopathie ne pourraient d’ailleurs intervenir que pendant la période de sevrage pour gérer justement les manques, le stress de l’arrêt et les risques de récidive !

Car il faut le reconnaitre en toute bienveillance et réalité objective que le stress généré par l’arrêt est très compliqué au quotidien et c’est grandement une cause réelle de rechute.

 

Les mécanismes d’arrêt qui génèrent le stress post arrêt tabac

La nicotine sur le plan pharmacologique agit sur des récepteurs spécifiques qui contrôlent l’humeur.

Autant vous dire que vous allez être sujet à des mood swings. Selon les besoins de tout un chacun et de l’organisme, l’action sera soit stimulante ou sédative.

L’arrêt du tabac va vous déséquilibrer momentanément

Car fumer est avant tout un rituel de vie plus qu’une addiction à la nicotine, il s’associe à des habitudes de vie, il comble des vides et des carences et joue un peu le rôle de fourretout émotionnel.

Quand on arrête ce rite, il est clair que vous chamboulez votre organisme car vous l’avez habitué à quelque chose de « toxique » peut-être, mais d’essentiel enfin il était à tort  perçu ainsi !

Il ne faut pas se leurrer, arrêter de fumer demande de gros efforts, car la nicotine est un produit entraînant, dans plus de 50 % des cas, une très forte dépendance à la fois physique et psychologique. Lorsque la personne dépendante cesse de fumer, elle va ressentir des symptômes de manque, de nature et de durée très variables. Pendant les quatre premières semaines, ces symptômes sont essentiellement de l’irritabilité (voire de l’agressivité), de la tristesse (voire une dépression légère), de l’agitation et des difficultés à se concentrer. Ensuite, en général plus de dix semaines après l’arrêt, l’appétit est augmenté et l’envie de fumer est parfois très intense.

Oter un rituel de vie, c’est se sentir orphelin

Et c’est exactement ce que la personne ex fumeuse va ressentir, elle sentira un vide énorme qu’elle aura du mal à combler : la nourriture, le sexe, le shopping ou carrément la dépression peuvent prendre le pas, si le stress n’est pas assez maitrisé.

L’impact psychologique de l’arrêt tabac

Renoncer au plaisir de la cigarette est très difficile à assumer, et qui dit plaisir dit détente, alors que faire et par quoi remplacer ?

Attention l’addiction au tabac est une maladie !

Aujourd’hui, le milieu médical et alternatif en médecines douces reconnait l’addiction comme une pathologie à recadrer. En France beaucoup de pharmacies encouragent les non fumeurs et le remboursement des substituts nicotiniques sont de plus en plus d’actualité.

Les difficultés du sevrage

Votre corps va réagir mais ne vous inquiétez pas, c’est le signe que vous êtes en train de guérir : irritabilité, constipation, insomnies, aphtes, toux, prise de poids si vous mangez beaucoup pour compenser…

Comment gérer la période de manque

Outre les produits de substitutions nicotiniques, l’aromathérapie peut aider mais aussi la sophrologie et la méditation et le sport.

Sophrologie

Parce que les manifestations ne sont pas faciles à vivre au quotidien, il est recommandé de faire appel aux méthodes douces et aux thérapies comportementales et cognitives.

Avec la Sophrologie vous allez apprendre à vous poser, à évacuer votre stress et à vous tempérer dans vos émotions. Avec la relaxation et la détente vous allez pouvoir évacuer votre trop plein qui vous fait vous ressentir comme une cocotte minute.

Aromathérapie et phytothérapie

En Complément aux techniques psychocorporelles, il vous faudra aussi vous faire aider par la naturopathie. Des formules à base de plantes en phytothérapie comme la Sériane stress de naturactive qui contient entre autre de la Rhodiole, ou la Sériane sommeil qui va vous aider dans votre sommeil qui contient de la mélisse mais aussi de la vitamine B 6 ainsi que du zinc précieux pour le système nerveux !

Les huiles essentielles

Les huiles essentielles peuvent vous accompagner dans l’arrêt du tabac et venir à bout des symptômes de ce sevrage.

Ainsi, les huiles essentielles relaxantes et apaisantes seront d’une grande utilité comme par exemple les essences de mandarine ou d’orange douce à diffuser et respirer.

Attention, continuez à vous faire suivre par le thérapeute compétent, les médecines douces n’interviennent qu’en sevrage, et en paralléle, le courage viendra de vous d’abord et de votre volonté !!!!

Faites du sport, alimentez-vous, et pensez positif !!!

Article rédigé par Fériel Berraies
Sophrologue et Hypnothérapeute, en formation en Naturopathie
Prix Sanitas de l’innovation santé à Monastir Tunisie en 2018
Prix UFA 2015 à Bruxelles
Site: www.feriel-berraies-thérapeute.com
Lui écrire: fbsophro@gmail.com