Par Fériel Berraies Thérapeute
Les maladies auto-immunes regroupent un ensemble de pathologies causées par le dérèglement du système immunitaire qui s’attaque à une partie de l’organisme du sujet comme s’il s’agissait d’un substance étrangère.
1 à 2% des individus souffrent de maladies auto-immunes de nos jours.
Les principales causes des maladies auto-immunes
- Susceptibilité génétique (Antigène HLA B27)
- Infections, inflammation (des germes latents dans l’organisme sont probablement en cause dans certaines maladies auto-immunes)
- Exposition aux toxiques, médicaments, vaccinations…
Nous nous intéresserons aujourd’hui à une maladie rare, un peu délaissée par le corpus médical : la Sarcoïdose pulmonaire. Cette maladie affecte le système immunitaire, ce qui provoque une inflammation et conduit à la formation de petits grumeaux dans différents organes du corps. Cette condition peut se produire en raison d’une infection ou une réaction allergique à certains médicaments.
Sarcoïdose la maladie « de ceux qui ont beaucoup subi» dans leur vie
Dans les croyances populaires, on dit que cette maladie touche ceux qui ont beaucoup souffert dans leur vie, comme si leurs émotions, leur détresse avait un lien direct avec la survenue de cette pathologie auto immune qui, bien que n’engageant pas de pronostic vital (sauf en cas de graves complications respiratoires), est assez handicapante au quotidien.
Cette maladie généralisée de l’organisme est mal connue et elle survient chez l’homme ou la femme entre 20 et 40 ans. Si les poumons sont le plus souvent atteints, de nombreux autres organes peuvent être touchés, comme les ganglions, les os, les articulations, les reins, le cœur, les yeux… Même si cette maladie est le plus souvent bénigne, elle n’est pas facile à vivre au quotidien.
Diagnostiquer la Sarcoïdose est complexe
Le tableau clinique est confus, difficile à saisir et très variable. Le risque de confusion avec d’autres maladies est grand. D’où l’importance d’une étroite collaboration entre le médecin traitant, les pneumologues et les spécialistes de la sarcoïdose.
Sa survenue impacte considérablement sur la qualité de vie, et le traitement chimique à la cortisone a des effets secondaires importants (poids, ostéoporose, diabète, etc). Dans les cas graves de sarcoïdose pulmonaire, il faut un apport supplémentaire d’oxygène. L’incertitude rend la rémission difficile à prévoir dans l’avenir. On ne sait pas quand et comment elle va s’arrêter ou pas et pourquoi.
L’évolution vers la chronicité n’est pas inéluctable… cependant
Possiblement, il y aurait des périodes de récupération, mais on ne sait jamais où on en est à l’avance. Restez positif et zen !
Faire progresser la thérapie face à cette maladie est crucial.
Il faut que la science progresse pour comprendre l’apparition de la maladie, améliorer son traitement et éviter les complications.
ATTENTION
Le choix du traitement individuel est et sera toujours l’ affaire d’un spécialiste.
Symptômes : La maladie est différente pour chaque personne
Il existe plusieurs formes de sarcoïdose et plusieurs stades de la maladie. Mais il faut savoir repérer les signes précurseurs : chute de cheveux, rougeurs sur la peau, pertes de petits lambeaux de peau (Desquamation) ou une peau qui devient sèche et couverte de petites écailles fines (Ichtyose), prurit (démangeaisons), Kystes osseux et/ou articulaires, troubles du rythme cardiaque, troubles de la glande thyroïde, augmentation de volume des glandes salivaires et des glandes lacrymales (syndrome de Mikulicz, observé également dans les myopathies malignes).
Evolution de la maladie
La rémission totale et spontanée survient dans deux tiers des cas.
Il existe des troubles visuels ou respiratoires dans 1/5 des cas et des troubles neurologiques ou cardiaques dans 10 % des cas, et la mortalité due à cette maladie reste très faible.
L’accompagnement médical
Un peu délaissée par les médecins, elle n’est pas considérée par ces derniers comme une maladie grave, généralement la sarcoïdose disparaît comme elle est venue, les traitements médicamenteux se limitent souvent à la prise de cortancyl et de méthotrexate ou encore de morphine. La cortisone peut donner de bons résultats, il ne faut cependant pas négliger les effets indésirables connus d’une corticothérapie sur le long terme.
Les médecines douces
Elles ont des limites mais elles boostent le système immunitaire et allègent les symptômes !
Les médecines douces, ne sont qu’un complément pour vous aider à améliorer votre confort et les symptômes de la pathologie. On ne se substitue pas à la médecine conventionnelle, mais soyez simplement vigilants face aux contre-indications d’une corticothérapie durable et l’impact sur votre organisme.
Mais pour faire face globalement à la maladie, il convient de réviser votre façon de vivre en général
Bien respirer, faire du sport, s’aérer, s’éloigner des toxiques et des poussières, de la fumée de cigarettes, de l’alcool, réduction du stress et temps de repos.
L’évolution de la maladie doit être suivie de près, pendant au moins trois ans après la fin du traitement car des rechutes sont possibles.
Comment traiter la Sarcoïdose naturellement
Certains compléments alimentaires et des recettes à base de plante peuvent amener à alléger les symptômes de la maladie. Attention, toujours vous faire conseiller par votre médecin traitant et lui indiquer que vous complétez par des soins en médecine douce.
Immunoregul 1 gélule 3 fois par jour, loin des repas pendant plusieurs mois. Immuno-regul des laboratoires Phyt’inov associe du béta sistérol (un dérivé de pin), des huiles essentielles et des vitamines B3, B6 et E. C’est un grand régulateur du système immunitaire.
Pipercumine 2 gélules 2 fois par jour pendant trois semaines puis 1 gélule 2 fois par jour aux repas
Combattre l’inflammation est la première démarche pour éteindre toute évolution critique. Les trois composants de Pipercumine se potentialisent dans leurs actions anti-inflammatoires et la prévention de la dégénérescence des cellules.
La curcumine est le principal agent anti-inflammatoire du curcuma ; elle fait partie des antioxydants très puissants. Cependant, nous savons que la curcumine seule est très difficilement assimilable. La pipérine extraite du poivre noir potentialise considérablement les propriétés de la curcumine en multipliant au moins par 20 et jusqu’à 1000 fois son activité.
Du gingembre on extrait les gingérols, puissants antioxydants, hépato-protecteurs, cholagogues, anti-rhumatismaux, eux-aussi qui potentialisent les effets de la curcumine tout en bloquant la cascade inflammatoire. Le gingembre améliore également l’absorption de la Pipérine. Il se produit donc des synergies croisées extrêmement importantes.
Curcumine, gingérols et pipérine sont actuellement étudiés activement pour leurs actions à prévenir les troubles inflammatoires et la prévention de la dégénérescence cellulaire.
Et en complément …
Il est impératif de renforcer l’immunité. Pour se faire, augmenter la consommation de grenade, les algues, les haricots, les noix, l’argousier, le basilic et le cassis.
Pour rester dans la prévention la maladie en tout cas les symptômes, consommez du miel, du ginseng et la réglisse, les graines d’abricot et l’argousier. Ces aliments sont essentiels pour la santé du système broncho-pulmonaire en général et en particulier pour la sarcoïdose pulmonaire.
En présence de la sarcoïdose pulmonaire, il faut essayer au maximum de stopper l’aggravation de la pathologie. Si vous fumez arrêtez !
Evitez tout contact avec des substances toxiques, des produits chimiques, des vapeurs, de la poussière et de gaz qui peuvent endommager vos poumons.
Changez votre façon de manger
Une alimentation trop riche en graisses affaiblit la rate et favorise l’intrusion de l’humidité, en médecine chinoise (MTC) ce phénomène semblerait être un des facteurs déclenchant pour la sarcoïdose, votre mode de vie doit être également remis en question, favorisez une meilleure hygiène de vie et devenez positif, des séances d’acupuncture et de shiatsu donnent également d’excellents résultats dans certains cas, avec comme avantage de ne pas entrainer d’effets secondaires. Du Yoga, de la méditation, de la Sophrologie sont aussi indiqués.
Attention continuez à vous faire suivre par votre médecin et pneumologue !
Adoptez une bonne hygiène de vie, essayez de réduire le stress psychologique, repos et prenez des vitamines.
Article rédigé par Fériel Berraies
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