La pollution atmosphérique qui sévit désormais dans le monde entier est certainement en partie responsable de la brusque augmentation du nombre de cancers du poumon et de cas d’emphysèmes, de bronchites et autres maladies respiratoires, et ce dans des proportions difficiles à évaluer mais que nous savons prodigieuses. On a déterminé plus d’une quarantaine de substances dans l’atmosphère de nos grandes villes qui s’échelonnent de simplement nocives à hautement toxiques (hydrocarbures, oxydes d’azote, dioxydes d’azote, fumées, poussières épaisses, oxydes sulfureux, monoxyde de carbone, etc.).
Les communautés rurales ne sont pas non plus épargnées – certaines régions sont durement touchées, celles en particulier où sont implantées des exploitations minières, des fonderies ou des cimenteries. Le plomb, le zinc, l’antimoine, toutes sortes de poisons provenant de métaux et bien des résidus d’autres substances sont là, rejetés dans l’air, et le polluent mortellement.
Que ce soit à la ville ou à la campagne, chacun de nous inhale des fibres d’amiante (provenant des garnitures de freins d’automobiles) dont on a découvert récemment le danger qu’elles constituent car elles peuvent provoquer des maladies respiratoires progressives.
Comment parer à cela ? Comment échapper à ce péril qui nous guette ?
Les personnes sensibles des poumons, de santé fragile ou d’un certain âge devraient, dans la mesure du possible, quitter les zones polluées. Si leur mode de vie ne le leur permet pas, qu’elles fassent régulièrement des séjours dans des régions plus saines. C’est capital si elles veulent éviter de donner prise à toute une gamme de maladies diverses qui, pour beaucoup, écourtent la vie.