La pneumonie atypique est une affection pulmonaire virale dont les symptômes ressemblent à ceux de la pneumonie. Appelée aussi parfois pneumonie virale, elle est le plus souvent causée par un micro-organisme du genre Mycoplasme. Les signes caractéristiques sont similaires à ceux des autres pneumonies, comportant de la même façon une infection des alvéoles pulmonaires. La maladie se propage d’un individu à un autre par voie aérienne (gouttelettes projetées hor< de la bouche ou du nez par la toux, i’éteinuement ou les crachats) ; mais à la différence du rhume, un contact fortuit ne suffit pas à la transmettre. L’hôte doit avoir une réceptivité particulière, due à une extrême fatigue, à un affaiblissement, à une maladie telle que la grippe ou une autre affection systemique. D’une manière générale, ce qui est vrai pour la pneu moine a pneumocoques vaut aussi pour la pneumonie atypique. Celle-ci peut frapper à tout âge, mais s’observe plus fréquemment chez des sujets jeunes.
Danger : Le taux de mortalité est faible : moins de 1 p. cent. Même dans les foi mes sévères, la guérison complète est habituelle.
Pneumonie atypique Symptômes :
Comparativement à la pneumonie a pneumocoques, le début est progressif. Souvent, il passe inaperçu du patient lui-même. Le rythme de la respiration et le pouls peuvent être normaux, même si la fièvre est présente. Les frissons sont modérés, mais la toux est parfois incessante et paroxystique, ramenant des expectorations abondantes, rarement rouillccs ou stnees de sang.
Dans les formes modérées, la température reste élevée pendant environ dix jours, puis revient progressivement à la normale. La convalescence est cependant longue, laissant le patient fatigué pendant une péi iode prolongée.
Les complications sont relativement rares.
Pneumonie atypique Traitement :
Cette forme de pneumonie est difficile à identifier. Si le germe responsable est un mycoplasme, la maladie réagira bien à la tétracycline. Néanmoins, même sans médication, la guérison intervient spontanément.
Le traitement doit inclure de la codéine destinée à calmer la toux caractéristique continuelle. Les inhalations sont bénéfiques. Si la maladie prend une forme sévère, une oxygéno- thérapie peut être nécessaire.
Le malade doit garder le lit pendant plusieurs jours après que la fièvre est revenue à la normale. Un retour prématuré aux activités quotidiennes entraînera une fatigue et une faiblesse prolongées.
Résultat: Excellent. La guérison est totale, même dans les cas paraissant sérieux.