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PMA et sophrologie : une aide précieuse pour s’installer dans le positif

Pratiquer la sophrologie en parcours de PMA

Dés l’enfance, l’homme et la femme se projettent dans leur avenir : « Quand je serais grand », je serais pompier, maitresse, coiffeuse, chauffeur de bus…etc.., et la société les met dans cette interrogation : tu veux faire quoi plus tard ???

De manière inconsciente (ou consciente) le cheminement se fait naturellement, et puis je me marierais et aurais des enfants. Ainsi, les générations se succèdent.

Les garçons seront des papas, les filles des mamans.
Lorsque le couple se forme, cette perspective s’affine : est ce que ce sera le père (la mère) de mes enfants ? On se projette !
En veux-tu ? Combien ? Garçon, fille ? Prénom ? Dans combien de temps ?
Les deux avancent, s’installent dans un fonctionnement de vie, et à un moment se sentent prêts à franchir le pas et à devenir parents.

On arrête la contraception, tout va bien. Le couple roucoule.
La femme commence à scruter tous les signes annonciateurs d’un début de grossesse : elle aura mal dans les seins, des nausées, des douleurs ligamentaires, autant de manifestations physiques faisant germer dans sa tête l’espoir d’une implantation.

Mais les règles arrivent, la connotation de « vilaines » prend tout son sens, la femme est déçue, triste, ce sera le mois prochain…Le compagnon acquiesce.

Quelques fois les règles n’arrivent pas, et les tests de grossesse vont se multiplier, avec l’espoir de voir les barres positives s’afficher sur le tube, sans que rien ne se produise.
On se dit alors que ce n’est pas grave, et l’entourage toujours friand de « bons » conseils vous dit de vous « détendre », « plus on est pressé, moins ça vient » ainsi la fille d’une amie est tombée enceinte en vacances, comme ça, alors qu’elle n’y pensait plus !

Mais les mois passent, et aucune grossesse ne s’annonce.
La femme va alors s’adresser à son médecin et peut être particulièrement à un gynécologue. Différents examens peuvent être prescrits.

Les interrogations commencent, avec leurs lots d’angoisses, accompagnées de pourquoi ??

A cette étape, penser à pratiquer la sophrologie va être une précieuse aide. On va ainsi imaginer se défaire de cette pression du « pourquoi » oppressante, inutile, paralysante.

Il faut se détendre, s’apaiser, s’installer dans la confiance en soi et en l’équipe médicale.
Le sommeil peut se trouver perturbé, on va ressasser les mèmes interrogations, la fatigue va se faire sentir
Les rapports à l’alimentation, vont peut-être se modifier ; pour certaines plus rien ne « passera », alors que d’autres se réconforteront avec du sucré ou du salé, selon les préférences.

J’accompagne au cabinet, ou à distance pour ramener le calme, s’apaiser, lâcher la pression.
On aura alors comme intention, par des exercices de respiration, un relâchement musculaire afin de trouver un sommeil réparateur.

On va s’imaginer dans le lit, déposer au fond du matelas toutes les pensées et émotions négatives, en contractant fortement tout le corps, on grimace, on serre et on lâche ; on fait le vide. On se concentre uniquement sur le mouvement de la respiration.

Le ventre se gonfle et se dégonfle, on se laisse bercer par son rythme. Les pensées négatives sont des nuages.
On va apprendre certaines stratégies pour lutter contre les grignotages. Rien n’est simple ni magique mais, se sentir soutenu(e) est important. La charge émotionnelle est lourde, la partager permet de se sentir mieux.

La sophrologie va permettre de s’installer dans le positif

La confiance en soi, en son couple, en la médecine est essentielle.
Face à cette injustice de ne pouvoir concevoir, quand d’autres procréent sans le vouloir, il peut sembler naturel de se sentir en colère, triste, coupable
Il va falloir résister aux différents examens médicaux désagréables, programmer des rapports intimes, ôter un certain romantisme.
Et il va falloir être patient…. Très patient, accepter de rythmer ces jours, son travail, en fonction des cycles et des différentes étapes thérapeutiques. C’est un vrai parcours de COMBATTANT(E).

La sophrologie permet de gérer ces ascenseurs émotionnels.

Dans une écoute bienveillante, on va laisser émerger les valeurs, elles sont les racines de ce couple qui veut s’unir pour donner la vie.
On va s’ancrer dans cet amour, y puiser une force et une énergie. Le couple y croit ! On finira par devenir parent, si ce n’est ce mois-ci, ce sera le suivant……

Lorsque je reçois une femme en parcours de PMA, elle pleure souvent beaucoup ; tant de choses sont bloquées en elle : la maladresse de la belle sœur qui se réjouies d’avoir un test négatif…. Parce que ce n’est vraiment pas le moment !! Toutes les copines ont déjà un, voire deux enfants ; la réflexion de la belle-mère : » vous allez bientôt vous décider » ? sans compter toutes les poussettes croisées dans la rue ; l’univers entier leurs semble hostile.

Les pleurs vident le « réservoir d’émotions «, les déposer chez moi, permet de s’alléger. Ça fait « juste » du bien ! Mais c’est déjà ça : Une oreille attentive, une main tendue pour sortir de sa souffrance.

Ne Jamais BAISSER LES BRAS !

La médecine a fait d’énormes progrès : les stimulations, les ponctions, les inséminations se font en toute sécurité. C’est parfois le chemin à emprunter pour arriver à concevoir.

La sophrologie va permettre d’accepter cette réalité. On va souffler toutes les émotions négatives …. Ce ne sont que des poussières. Ouï tout cela n’est pas drôle ni juste, mais on voit au bout de ce tunnel un soleil peut être apparaitre, prenant la forme d’un bébé !
Il faut s’accrocher, se battre, comme des GUERRIERES !!
Elles en sortiront victorieuses. !!
C’est le plus beau des combats : celui de la vie, et je suis très fière d’apporter ma petite pierre à cette construction……

Anceline Sidlovski
Sophrologue à Paris 14 ou à distance.
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