Pour maintenir la pureté du terrain, le corps dispose de cinq organes qui filtrent les toxines hors du sang et les rejettent vers l’extérieur.
Il s’agit du foie, des intestins, des reins, de le peau (avec ses glandes sudoripares et sébacées) et des poumons.
Ces organes sont nommés émonctoires car ils sont des portes de sortie pour les toxines.
Lorsque ces organes travaillent tous normalement et que la production et l’apport des toxines ne sont pas trop élevés, le terrain reste propre.
Les cellules peuvent fonctionner correctement car les émonctoires éliminent les toxines au fur et à mesure de leur arrivée.
En revanche, lorsque les toxines sont trop nombreuses, les émonctoires sont vite dépassés et le terrain accumule progressivement des toxines. Si, de plus, les émonctoires sont paresseux ou « déficients », les toxines s’accumulent d’autant plus, et la maladie apparaît.
Si la maladie est due à l’accumulation de toxines dans l’organisme, la thérapie, pour être logique, se doit de chercher à les éliminer de l’organisme. Cette élimination volontaire des toxines se fait par des drainages.
Un drainage consiste à stimuler le travail des différents émonctoires dont dispose le corps afin d’identifier le filtrage des toxines hors du sang et leur élimination vers l’extérieur.
La stimulation des émonctoires se fait par divers moyens appelés draineur – aliments, plantes médicinales, massage, hydrothérapie…qui ont la faculté d’intensifier l’élimination par un émonctoire.
Les émonctoires que sont le foie, les intestins, les reins, la peau et les poumons sont le biais indispensable au drainage.
Dans les cures de drainage, tous les efforts sont portés sur eux et visent à rétablir des éliminations normales si celles ci étaient insuffisantes ou, mieux encore, à augmenter cette élimination pendant une certaine période, afin de rattraper le retard.
Un drainage est donc caractérisé par une élimination accrue de déchets par les émonctoires. Cette élimination accrue doit être visible par la personne qui fait la cure: les matières évacuées par les intestins sont plus abondantes ou l’évacuation plus régulière; les urines prennent une couleur plus foncée parcequ’elles se chargent de déchets et surtout augmentent en volume; la peau sue plus abondamment; les voies respiratoires se libèrent des déchets colloïdaux qui les encombrent.
A cette élimination visible des déchets correspond une diminution du taux de toxines contenues dans les tissus. Pei à peu, le terrain redevient propre et, par conséquence, les symptômes de la maladie diminuent, puis disparaissent progressivement. Les organes peuvent fonctionner à nouveau correctement car ils ne sont plus encombrés de toxines.
Cet article est extrait du livre de Christopher Vasey, naturopathe
Je détoxifie mon foie, c’est parti »
aux éditions Jouvence