Comment soigner une angine de poitrine

L’angine de poitrine est un syndrome caractérisé par des douleurs siégeant dans la région précordiale (au-devant du cœur). Les crises douloureuses survien­nent habituellement lors d’un effort ;

elles sont également favorisées par les émotions, les repas copieux ou une soudaine exposition au froid. La douleur disparaît généralement au bout de quel­ques minutes de repos. La cause la plus fréquente de l’angine de poitrine est une affection de l’artère coronaire. La crise évolue classiquement de la façon sui­vante : effort brutal déclenchant la douleur, puis repos entraînant le soulagement.

Danger : L’angine de poitrine est habi­tuellement un signe précurseur de la thrombose coronaire.

Angine de poitrine Symptômes :

Le symptôme majeur est une douleur oppressante siégeant au centre du thorax, en arrière du sternum (os plat situé à la partie médiane du thorax), déclenchée habituellement par un effort. La douleur peut irradier vers l’épaule gauche et descendre le long du bras jusqu’au coude ou au poignet ; elle s’étend parfois au bras droit et/ou à la mâchoire. La douleur n’est pas tant aiguë que constrictive, donnant une sensation de compression variant d’une gêne modérée à une douleur intense. Elle dure en général quelques minutes seulement. La douleur s’accompagne souvent de dyspnée, de palpitations et d’étourdissements. Si elle se prolonge jusqu’à trente minutes ou davantage, on doit suspecter une Thrombose coro­naire. Dans les formes plus sévères, la crise s’accompagne d’une sensation angoissante de mort imminente et de sueurs froides ; le patient a le visage gris cendre.

Une douleur légère survenant lors du premier effort de la journée et disparais­sant rapidement constitue l’un des symptômes les plus précoces.

Comment soigner une angine de poitrine – Traitement :

Il dépend dans une large mesure de l’état des vaisseaux sanguins du patient. Certains cardiologues met­tent en doute la valeur de l’exercice physique, d’autres sont convaincus qu’il constitue l’une des solutions possibles. Avec des soins appropriés, un régime strict et des exercices bien définis, la circulation collatérale autour du coeur peut se développer jusqu’au point de relayer partiellement la mauvaise cir­culation coronarienne due au rétrécisse­ment de l’artère. L’évolution vers la thrombose coronaire peut alors être stoppée, entraînant une disparition to­tale des symptômes.

L’angine de poitrine peut évoluer soit vers une rémission, soit vers la throm­bose coronaire.

La nitroglycérine et le nitrite d’amyle soulagent en général instantanément la douleur. Si celle-ci ne cède pas, il s’agit vraisemblablement d’une throm­bose coronaire. Le propranolol (Inderal) est un médicament permettant de ralen­tir le rythme cardiaque et de diminuer l’intensité des contractions. Le traite­ment comprend également les vasodila- tateurs, la digitaline et les diurétiques. L’utilisation des anticoagulants n’est plus recommandée.

Angine de poitrine Prévention :

Tous les médecins s’accor­dent sur la nécessité de réduire l’excès pondéral, de suivre un régime excluant les aliments riches en cholestérol, d’évi­ter le froid, le surmenage, les émotions excessives. Le tabac doit être proscrit. Des exercices physiques appropriés doi­vent être effectués sous contrôle médi­cal.

Résultat:

L’espérance de vie moyenne est de dix ans, mais nombre de patients arrivent a maîtriser la maladie grâce à une attitude déterminée, une vigilance de tous les instants et une application stricte du traitement médical, assurant ainsi une durée de vie normale. Ceux qui ont une attitude fataliste, persistant à ne changer en rien leur mode de vie après les premières manifestations de l’angine de poitrine, ont des chances de survie bien inférieures à celles des patients fermement décidés à ne pas se résigner devant l’atteinte du mal.

Chez la plupart des patients, le traitement de l’angine de poitrine en stabilise les manifestations. Cependant, ceux dont les symptômes s’aggravent, se manifestant par des crises angineuses prolongées et une intolérance accrue à l’effort, sont les victimes potentielles d’une crise cardiaque. L’angiographie permet alors de déterminer la faisabilité et la nécessité ou non d’un traitement chirurgical par pontage. Dans la plupart des cas, celui-ci soulage les symptômes et permet au patient de retrouver une vie active.