Autres appellations :
Anileira verdadeira – Caa hobi – Indigo – Erva anil – Anil – Caa-Chica (Amazonie) – Timbo-mirim, Caa-chira (Mato Grosso) – Indigotier (France).
* C’est de cette plante qu’on tire l’indigo.
Origines :
L’Indigotier est sans doute originaire d’Afrique ; il est répandu dans tout le Brésil, dans les terres abandonnées et sur n ‘ importe quel terrain.
Description de l’Indigotier Plante médicinale :
Petit arbuste de 1 à 2 m de haut, bisannuel ; tiges anguleuses, de couleur cendrée.
- Feuilles imparipennées, de 7 à 15 folioles opposées, oblongues, glabres sur la face supérieure, pubescentes sur I ‘ inférieure.
- Fleurs roses à court pédoncule, petites, abondantes, en racèmes axi Maires érigés.
- Fruit : gousse arquée, presque quadrangulaire, de 25 mm de long, contenant six (ou plus) graines anguleuses ou subcylindriques, lisses et dures.
Parties utilisées :
La racine, les feuilles.
Composition chimique :
. Anil d’indigo, sels inorganiques, indirubine, etc. (Diniz da Silva).
. L’indigo se forme par la fermentation des feuilles, puis agitation au contact de l’air. Il provient de la décomposition d’un hétéroside, l’indican, puis de l’oxydation et de la dimérisation de son aglycone (Alfa).
. La racine renferme un hétéroside sulfuré.
Indigotier Indications :
. Les feuilles sont antispasmodiques et sédatives, stomachiques, fébrifuges, diurétiques et purgatives, avec action directe sur l’intestin.
. Utilisées contre les cystites, les urétrites blennorragiques, la gonorrhée et les affections des voies urinaires ; les affections du système nerveux, les spasmes, I’épilepsie.
. La racine est odontalgique ; selon certains, elle est utile dans le traitement de I ‘ ictéricie ; on l’emploie aussi contre les morsures de serpent.
. Cette plante est réputée antidote du mercure et de l’arsenic (Pio Corrêa – Diniz da Silva – Valette).
. Aux Antilles, la racine est employée couramment comme fébrifuge. Les feuilles en décoction sont alexitères et employées dans les douleurs néphrétiques (Cabre).