Le cancer du testicule, qui ne représente que 1 p. cent de tous les cancers chez l’homme, est cependant celui qui est le plus fréquent entre vingt et trente-quatre ans ; 75 p. cent des cas s’observent entre l’âge de vingt et quarante-neuf ans.
Le cancer du testicule est associé à l’ectopie testiculaire, sans que l’on sache avec exactitude s’il s’agit d’un lien de cause à effet ou si tous deux résultent d’un déséquilibre hormonal.
Les traumatismes, souvent invoqués comme facteur initial, ne font peut-être que révéler la présence d’une tumeur déjà existante. Bien que l’on ne connaisse pas de prévention, la vigilance devant tout symptôme suspect et une surveillance médicale constante des patients ayant une ectopie testiculaire peuvent permettre un dépistage précoce.
Cancer du testicule Danger : Il existe plusieurs formes de cancer du testicule, la plus grave étant le chorio-épithéliome ou chorio-carci- nome, tumeur rare mais au taux de mortalité élevé, qui frappe aussi la femme, chez laquelle elle représente l’une des formes du cancer de l’utérus.
Cancer du testicule Symptômes :
Le cancer du testicule est souvent d’évolution lente et silencieuse, les manifestations précoces se limitant alors à une sensation de pesanteur due à la tumeur. Il se caractérise par l’apparition d’une masse testiculaire molle ou dure. Il peut y avoir une douleur scrotale, parfois des douleurs lombaires. Les tumeurs entraînant une modification hormonale peuvent causer une puberté précoce chez l’enfant ou une féminisation chez l’adulte.
Cancer du testicule Traitement :
Ablation des testicules, habituellement associée aux radiations et, souvent, à la chimiothérapie.
Cancer du testicule Pronostic :
Le pronostic, amélioré par les progrès récents des méthodes thérapeutiques, dépend dans une large mesure du type de la tumeur.