A partager: 4 produits du quotidien des femmes et des enfants dangereux et dénoncés

UFC Que choisir dénonce depuis plusieurs années maintenant les dérives industrielles.
[nextpage title= »1. Baumes à lèvres » ]

1. Les baumes à lèvres – Date d’alerte: 26 septembre 2017

lip-balm-2562354_960_720

UFC-Que Choisir publie une étude, mardi 26 septembre, sur les dangers des sticks à lèvres, un produit utilisé tout au long de l’hiver pour hydrater les lèvres sèches, voire gercées. La moitié des produits, testés par l’association de défense des consommateurs, comportent des substances toxiques telles que des perturbateurs endocriniens ou des huiles minérales cancérogènes.

Parmi les marques citées par UFC-Que Choisir, Labello, Yves Rocher, Avène ou encore La Roche-Posay. Au total, 10 références de baume à lèvres se retrouvent épinglées par l’association de consommateurs, indique France Inter mardi. Dans leur composition se trouvent des huiles minérales potentiellement nocives si elles sont ingérées.
« On a retrouvé des résidus, l’un est cancérogène, l’autre semble être toxique, or, ils s’accumulent dans le foie et les ganglions lymphatiques », explique Fabienne Maleysson journaliste à l’UFC-Que Choisir.

« On ne sait pas exactement quelles sont les conséquences pour l’organisme, mais des études ont montré que certaines personnes ont jusqu’à 5 grammes dans l’organisme, donc on estime que ce n’est pas du tout souhaitable », ajoute-t-elle.
[/nextpage]

[nextpage title= »Cosmétiques » ]

2. Cosmétiques – Date d’alerte:  Juin 2017

beauty, woman, instruments

L’UFC-Que Choisir a identifié 12 composés préoccupants (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants …) et 1000 cosmétiques préoccupants … mais toujours en vente : Si ces composés, pourtant mis à l’index par les experts, sont aussi massivement présents dans les cosmétiques, c’est que leur interdiction prend parfois des années en raison des lenteurs des procédures et des pressions du lobby des cosmétiques.

Un cocktail de substances préoccupantes : au palmarès des produits les plus préoccupants figurent bien sûr les produits contenant des perturbateurs endocriniens, , tels que l’huile sèche sublimante du Petit marseillais, le déodorant Natur Protect de Sanex ou encore le rouge à lèvre Deborah Milano qui cumule pas moins de 4 perturbateurs endocriniens accroissant ainsi le risque d’effet cocktail et donc d’effets nocifs y compris à faible dose.

Même les produits pour enfants ne sont pas indemnes : le Mitosyl, une pommade utilisée en cas d’irritation du siège chez le nourrisson, contient du BHA, un antioxydant potentiellement perturbateur endocrinien. Quant à l’antipoux et lentes de Item, il contient un conservateur puissamment allergisant.(source: www.quechoisir.org)…
[/nextpage]

[nextpage title= »Pommade pour nourrisson »]

3. Pommade pour nourrisson – Date d’alerte: Juin 2017

pommadeParmi tous les produits nouvellement épinglés par l’association figure une crème pour bébés. Il s’agit de la pommade Mitosyl, dédiée au traitement de l’érythème fessier du nourrisson (inflammation cutanée). Celle-ci contiendrait, parmi ses composants, un perturbateur endocrinien (PE) parmi les plus préoccupants : le BHA ou hydroxyanisol butylé, souvent utilisé dans les produits cosmétiques.

Les enfants sont plus sensibles aux perturbateurs endocriniens

Le rôle des Perturbateurs endocriniens est suspecté dans la survenue de certains cancers hormono-dépendants, la baisse de la qualité du sperme, ou encore l’augmentation d’anomalies du développement des organes. Un constat d’autant plus préoccupant que cette crème s’applique sur une zone sensible. « Lorsque les fesses sont irritées, la prétendue barrière cutanée est encore moins hermétique qu’une peau saine, précise UFC-Que Choisir.

En février dernier, l’association avait déjà alerté sur la présence de propylparaben, un autre perturbateur endocrinien, dans une autre crème pour bébés utilisée en automédication par les parents, la Dexeryl. Outre la crème, sa nouvelle analyse a également montré que certains cosmétiques destinés aux enfants contiennent de la MIT, un allergène majeur : gel douche Kids de Tahiti, shampooing Miss de Phytospecific, savon Dettol au pamplemousse, et shampooing pour « usage fréquent, dès 3 ans » de Manava. (source: www.parents.fr)

[/nextpage]

 

[nextpage title= »Crèmes solaires enfants »]

4. Crèmes solaires pour enfants – Date d’alerte: Juin 2016

sun-cream-1337629_960_720L’UFC Que Choisir a testé en laboratoire différentes crèmes pour enfant.

Fausse sécurité sur les UVA pour près d’un tiers des produits !

Un test au résultat « particulièrement inquiétant », souligne l’UFC sur son site. Sur les 17 produits (sous forme de crèmes, sprays et laits solaires) examinés, cinq seulement sont qualifiés de « bons choix ».

L’UFC constate ainsi « de graves carences » : si toutes les crèmes protègent bien des UVB, cinq n’offrent pas, « et de loin », la protection minimale (requise notamment par une recommandation européenne de 2006) contre les UVA, l’un des types de rayons ultraviolets émis par le soleil. Ces UVA, que l’UFC qualifie de « plus sournois que les UVB », ne provoquent certes pas de coups de soleil mais peuvent eux aussi entraîner des cancers de la peau.

Cinq fabricants épinglés

L’association de consommateurs porte donc plainte contre cinq fabricants pour pratique commerciale trompeuse et tromperie, et les appelle à retirer « sans délai » leurs produits des rayons. (Source: tempsreel.nouvelobs.com)
[/nextpage]

[nextpage title= »Crèmes solaires enfants »]

5. Produits d’entretien – Date d’alerte: Avril 2016

Cette fois-ci, c’est le magazine 60 millions de consommateurs qui a sorti le mardi 12 avril 2016 un numéro spécial consacré aux produits d’entretien.

Le résultat n’était pas très reluisant. Les experts de la revue ont évalué plus d’une centaine de produits, parmi les plus courants. « Mauvaise nouvelle, la quasi-totalité contient une ou plusieurs substances indésirables », assure le magazine.

Ainsi donc, le « désinfectant pureté » de la marque Dettol qui porte la caution de l’Institut Pasteur contient dans sa composition la présence de chlorure de benzalkonium « qui peut favoriser le développement de bactéries résistantes ».

Parfums et conservateurs au mieux irritants

Monsieur Propre n’est pas en reste avec son « Fraîcheur du matin » avec la marque Febreze. Dans ce produit, les experts de 60 millions de consommateurs ont retrouvé 4 parfums et 2 conservateurs allergisants. Autre cible du magazine, « l’overdose de parfums », comme dans la lessive Minidou Jardin de fraîcheur Eucalyptus et Fleur d’Ylang-Ylang qui compte 6 conservateurs, 6 parfums allergisants ainsi que des silicones.

Même constat, pour le Febreze Sleep Serenity Lait Chaud et Miel, un désodorisant d’oreiller qui contient de composés irritants, allergisants ou qui favorise même la résistance des bactéries. Comme le rappelle le magazine, les désodorisants nous privent des mauvaises odeurs, un signe précieux que nos appareils électroménagers doivent être lavés et qu’il ne faut pas cacher.

Quand ces produits ne sont pas dangereux pour nous, ils le sont pour l’environnement. Ainsi, les lingettes Harpic Hygiène Marine biodégradables que la marque conseille de jeter directement dans la cuvette ne sont biodégradables qu’à 75% en 60 jours. Elles contiennent aussi un antibactérien capable de favoriser l’émergence de micro-organismes résistants. Le problème, ces lingettes ne se biodégradent pas assez vite et posent de gros problèmes dans le traitement de l’eau. (source: www.huffingtonpost.fr)

[/nextpage]