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Comment renforcer l’immunité des enfants dès l’automne

Avec l’automne et la rentrée scolaire les parents voient aussi revenir bien souvent toutes les infections hivernales : rhume, angine, otite, gastro entérite… Si certains enfants passent plutôt bien au travers, d’autres enchainent infections sur infections tout au long de l’hiver.

 

La faute à un système immunitaire peu performant, dû parfois au jeune âge, mais qui est aussi très lié à l’hygiène de vie et aux habitudes alimentaires de la famille.

A l’inverse, on peut commencer à renforcer et stimuler naturellement le système immunitaire de nos enfants dès le début de l’automne. Mieux vaut prévenir que guérir !

 

Comment renforcer l’immunité : 3 conseils alimentaires de base pour soutenir le système immunitaire

1. Les produits laitiers, souvent en cause

lait

Dans tous les cas il est nécessaire de réduire, voire pour certains enfants de supprimer les produits laitiers. Même pour ceux qui ne sont pas reconnus comme intolérant au lactose, les produits laitiers perturbent l’équilibre intestinal et sont responsables de perturbations à distance comme allergies, asthme, sensibilité élevée aux infections, eczéma…etc.

Pour certains, les laits de chèvre ou de brebis sont mieux tolérés, mais les exemples d’enfants comme d’adulte voyant disparaitre ces maux simplement en supprimant ces aliments sont légions. Selon les sensibilités, une consommation occasionnelle peut être tolérée.

Le mieux est de tester sa propre tolérance en les supprimant totalement pendant quelques semaines. Puis il faut évaluer les manifestations en les réintégrant très progressivement. Mais si votre enfant est un gros consommateur de produits laitiers et qu’il enchaine rhume sur rhume, il y a peu de chance que ce soit une coïncidence….

A savoir :

le beurre est un produit laitier qui ne contient pas de protéines lactées ; il n’a donc pas d’impact négatif au niveau de l’équilibre intestinal et peut être conservé sans problème.

2. Le sucre

sucre

Une consommation excessive de sucre favorise la survenue des infections, car l’hyperglycémie est un facteur facilitant.

C’est pour cette raison que les diabétiques sont plus exposés aux infections… A plus petite échelle, il faudra surveiller la consommation de sucre en retenant deux règles de base : on évite les produits sucrés au petit déjeuner et on ne grignote pas de sucre entre les repas… l’un entrainant l’autre.

La consommation d’un petit déjeuner contenant du sucre entraine des variations de glycémie importantes tout au long de la journée ; le problème c’est qu’en cas de légère hypoglycémie (en clair, on parle des fringales !) enfants comme adulte risquent fort de se tourner vers un produit sucré, entretenant ainsi le cercle vicieux.

Attention aux sirops et sodas bus tout au long de la journée ; c’est un apport impressionnant de sucre !

Par contre la prise de gâteaux et autres desserts à la fin des repas du midi et du soir peut être autorisée : à ce moment là le sucre sera bien intégré au bol alimentaire et passera bien moins vite dans le sang.

3. Les fruits, bien en dehors des repas

fruits

Les fruits peuvent constituer un dessert très sain s’ils sont cuits : compote, confiture maison, clafoutis, tartes… En revanche, pris crus, ils gêneront la digestion du repas et contribueront eux aussi à perturber l’équilibre intestinal et donc l’immunité.

Par contre, contrairement aux gâteaux, barres de céréales ou chocolat, ils pourront constituer un gouter très sain dans l’après midi ; associé à quelques oléagineux (noisettes, amandes, noix de cajou..) pour un apport en omégas 3 nécessaires au système immunitaire, c’est une association gagnant-gagnant…

Renforcer naturellement le terrain avec des aides naturelles

On peut aussi donner un sérieux coup de pouce au système immunitaire des enfants avec des solutions naturelles.

Un apport en vitamine C, nécessaire au système immunitaire sera assuré bien sûr par une ration suffisante de fruits et légumes au quotidien, mais on peut rajouter une prise de vitamine C naturelle sous forme d’un comprimé d’Acérola ou de Camu Camu, 2 fruits naturellement très riches en vitamine C.

Cette complémentation n’est pas à prendre tout l’hiver, mais plutôt par cure de 2 à 3 semaines.

La vitamine C choisie doit toujours être 100 % d’origine naturelle, sans aucun rajout de vitamine synthétique, d’autant plus qu’elle est destinée aux enfants.

Pour les plus jeunes, on peut compter sur la gemmothérapie, l’utilisation des bourgeons de plantes : elle peut prise dès l’âge de 4 ans.

En particulier le bourgeon de rosier et le bourgeon de sapin, à prendre dès l’automne par cures de 2 mois, sont particulièrement indiqués pour soutenir le système immunitaire des enfants fragiles.

Pour les plus grands, à partir de 5- 6ans, on peut leur donner de 5 à 10 gouttes de teinture mère d’Echinacée diluée dans de l’eau, en cure de 2 semaines.

Et si c’est mieux mais encore un peu fragile, un traitement homéopathique 100% personnalisé sera à envisager….

 

Article rédigé par Marie Chetaille,
Naturopathe
Une question ? chetaille.marie@orange.fr