jeunesse covid

Jeunesse, comment vas-tu au temps du Covid ?

D’après l’enquête CovidPrev révélée par Santé Publique France, la prévalence des troubles anxieux et dépressifs serait passée de 11% en Septembre 2021 à 21% au mois de Novembre 2021.

Bien que toutes les catégories d’âges soient concernées il semblerait que les étudiants soient d’avantage touchés par ce phénomène.

Cours a distance, stress des examens et difficultés de projections futures liées à un contexte rendant l’avenir plus ou moins incertain.

Résultat : un grand nombre d’étudiants se voit basculer dans cet état d’anxiété et peine à ce jour à retrouver de l’optimisme afin d’aller de l’avant. 

Le premier confinement a été pour beaucoup une expérience inédite :

la privation quasi immédiate de sorties, la limitation drastique de contacts physiques et la précarité pour ceux qui n’ont eu d’autres choix que de rester confinés dans leurs appartements d’étudiants.

quelles ont été les conséquences de ce premier confinement ainsi que les séquelles ressenties à posteriori ?

La peur, pilier central de cet état latent

Prenons les choses à la source, la population se retrouve confinée presque sans préavis face à la menace d’un virus inconnu pouvant tuer des individus l’ayant contracté. Bien que le domaine scientifique ait établi en un temps record des données concrètes à son sujet, le SARS-CoV-2 reste malgré tout énigmatique sur encore beaucoup de sujets. 

Virus qui aime si fort les interactions sociales au point de vouloir les détruire?!

Pas évident non plus de savoir et d’accepter que cet ennemi invisible peut venir s’immiscer dans notre vie sociale. La peur de l’attraper et/ou la culpabilité de contaminer un proche alors qu’on pensait être « en bonne santé » devient problématique voir paralysant dans nos interactions avec le monde qui nous entoure. N’oublions pas non plus le fait qu’au-delà d’être discret dans sa transmission ce virus peut toucher des personnes de manière variable dans l’expression de ses signes et qu’un individu peut de se fait être porteur asymptomatique c’est à dire : ne présenter aucun signe et pourtant être contagieux et risquer de transmettre la maladie si les mesures de distanciations sociales et gestes barrières ne sont pas appliqués. 

Ce deuxième constat a largement été accentué par l’éviction des événements entre amis, les reports ou annulations des réunions familiales avec comme maître mot « la protection » de ses proches tout en amplifiant le repli sur elle même de la jeunesse française.

La troisième notion importante à relever ici est d’ordre professionnel et sociale. Un nombre assez significatif d’étudiants financent eux même leurs études à l’aide de travaux à mi temps et la majorité d’entre eux sont dans le domaine de la restauration et/ou de l’événementiel. Difficile voir impossible pour eux de maintenir leur niveau de vie avec les restrictions entrées en vigueur depuis maintenant un an. Ce point relève un enjeu important dans la qualité de vie des étudiants puisque : confrontés à un revenu restreint ils se voient dans l’obligation de réorganiser leurs dépenses y compris leur budget prévu pour les courses alimentaires. 

La somme de ces deux derniers points évoqués plus haut laisse apparaître plusieurs tristes constatations : 

anxiété, insomnie, baisse d’énergie, modification des habitudes alimentaires entraînant une symptomatologie variée : 

Fatigue importante, tensions musculaires, troubles digestifs etc…

Bien que le gouvernement ait conscience de cela, un grand nombre de professions se rattachant à la santé ont décidés de venir en aide aux étudiants en multipliant les initiatives afin de permettre au jeunes d’aujourd’hui d’appréhender l’avenir plus sereinement sur le plan physique et mental. Certains organismes favorisent l’entre aide alimentaire en proposant des paniers repas, d’autres encouragent la prise en charge thérapeutique en proposant des interventions gratuites ou à des tarifs réduits : écoles d’ostéopathie, cabinet libéraux, organismes sociaux… 

C’est une initiative très encourageante et rassurante pour la jeunesse d’aujourd’hui de savoir qu’elle est épaulée et comprise et qu’il existe de nombreuses alternatives pour elle afin de les orienter vers la prise en charge la plus en adéquations avec leurs besoins afin de retrouver un bon équilibre.

Bien entendu, un état d’anxiété s’inscrivant dans la durée avec la présence ou l’aggravation de signes ressenti doit conduire à une consultation avec le médecin traitant pour permettre une prise en charge appropriée, elle pourra par la suite être accompagnée d’autres thérapies complémentaires (ostéopathie, sophrologie, hypnose, acupuncture…)

Enfin n’oubliez pas la célèbre citation de Georges Bataille : « L’angoisse suppose le désir de communiquer » alors laissez votre corps et votre cœur s’exprimer afin de retrouver votre énergie d’avant. 

Article rédigé par Constance Jego,

Ostéopathe D.O. à Paris 16

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