Tumeur du cerveau: Symptômes, Prévention, Traitement

Il existe une grande variété de tu­meurs du cerveau. Leur gravité est fonction avant tout de leur siège. Qu’elle soit bénigne ou maligne, une tumeur est toujours la cause de troubles sérieux. Les tumeurs cérébrales, qui peuvent apparaître à tout âge, surviennent ce­pendant plus souvent chez l’adulte jeune ou dans l’âge mûr.

Danger : La tumeur du cerveau est une affection relativement rare. Un fort mal de tête n’est en général aucunement l’indice d’une tumeur.

Les tumeurs cérébrales ont cependant un taux de mortalité élevé. Ceci ne veut pas dire, loin de là, que toute personne atteinte d’une tumeur du cerveau court un risque mortel. La plupart des ma­lades non seulement survivent, mais aussi guérissent. Il est intéressent de noter que 2 p. cent de toutes les autopsies pratiquées suite à différentes causes de décès révèlent l’existence d’une tumeur cérébrale n’ayant jamais manifesté aucun symptôme.

Tumeur du cerveau  Symptômes :

Contrairement à ce que l’on pense habituellement, le mal de tête n’est pas toujours le premier symptôme de la tumeur. En effet, il est souvent précédé de troubles progressifs de l’équi­libre, de la vue et de l’odorat, ou d’une faiblesse musculaire inexplicable des extrémités.

Lorsque les maux de tête apparais­sent, ils se manifestent de préférence le matin et sont de brève durée. Par la suite, ils deviennent constants et très sévères. (Dans beaucoup de cas, cepen­dant, les maux de tête restent trompeu­sement bénins.) Toute personne âgée de plus de vingt-cinq ans commençant brusquement à souffrir de céphalées persistantes devrait se faire examiner par un médecin. Cela n’indique pas nécessairement la présence d’une tu­meur, mais ce peut être un signe caractéristique.

A un stade avancé de la tumeur, le malade souffre de nausées persistantes et de vomissements. On observe parfois un gonflement du nerf optique (seul un médecin peut détecter ce phénomène). Les convulsions constituent un symp­tôme complémentaire fréquent.

En fonction de la localisation de la tumeur, il peut y avoir des signes de détérioration mentale ; toutefois, ceux-ci ne se manifestent qu’à un stade avancé du développement de la tumeur.

Troubles de la personnalité, altération des facultés mentales, léthargie et som­nolence sont les signes d’une progres­sion sérieuse de la maladie.

Pour établir le diagnostic, le médecin doit avoir connaissance de la biographie médicale du patient et recourir à un certain nombre d’examens : radio­graphie du crâne, électro-encéphalo­graphie, tomographie axiale avec ordi­nateur, examen des yeux, de la parole, de l’audition, de la mémoire, contrôle de l’équilibre, de la coordination motrice et de la force du bras et de la jambe.

Tumeur du cerveau Traitement :

Il en existe beaucoup de formes, pour la plupart drastiques. Le traitement de base repose sur l’ablation chirurgicale de la tumeur. Cette mé­thode, très efficace, connaît des succès grandissants, mais ne permet pas l’exci­sion complète de certaines tumeurs dont le siège est situé profondément à l’inté­rieur du cerveau. Une ablation partielle assure toutefois au patient plusieurs années de répit avant que la tumeur ne repousse.

Les autres formes de traitement pos­sibles sont la radiothérapie et la décompression (on pratique un volet décompressif dans le crâne pour sou­lager l’hypertension intracrânienne). Cette dernière méthode était déjà pratiquée par les Egyptiens il y a 3 000 ans.

Toutes ces mesures peuvent préserver la vie du patient et lui assurer une vie normale pendant de nombreuses années. Il arrive toutefois qu’aucun de ces traitements ne donne de résultat.

Pronostic : Favorable. Un nombre croissant de tumeurs cérébrales peuvent à présent être traitées. Les techniques chirurgicales se perfectionnent sans cesse et présentent de moins en moins de risques pour les malades.