Rhume des foins et rhinite allergique: Traitement, Prévention, Symptômes

Les agents responsables du rhume des foins sont les pollens véhiculés par le vent et les spores de champignons et de moisissures. S’il sévit au printemps, le rhume des foins est dû aux pollens des arbres, tels le chêne, l’érable ou autres, alors qu’en hiver, ce sont les graminées des herbacées – blé et avoine compris – ou les spores de champignons qui provoquent l’affection.

La rhinite allergique apériodique, pour sa part, n’est pas saisonnière. Elle sévit tout au long de l’année. Les causes les plus fréquentes en sont les poussières des maisons, les poils ou les squames animales, certains aliments, les plumes, les fumées industrielles, les drogues ou la pollution atmosphérique.

Rhume des foins et rhinite allergique Symptômes :

Le rhume des foins se caractérise par une rhinorrhée aqueuse abondante, de violents éternuements, des yeux larmoyants, des démangeaisons du nez, du palais et une irritation de la gorge. Il peut y avoir une intolérance à la lumière (photophobie), un mal de tête frontal, une perte de l’appétit, de l’in­somnie et une extrême fatigue.

La rhinite allergique présente les mêmes symptômes, mais moins accentués.

Rhume des foins et rhinite allergique Traitement :

Il faut dans les deux cas rechercher l’allergène en cause, ce qui se fait habituellement par des tests cutanés. Une fois qu’il est identifié, une cure spécifique de désensibilisation permettra au patient de recouvrir l’immunité. Les antihistaminiques apportent dans 70 à 90 p. cent des cas un soulagement, et se montrent plus efficaces s’ils sont pris préventivement, c’est-à-dire avant l’éventualité d’une crise.

La rhinite allergique évolue parfois vers la sinusite, les polypes nasales ou la rhinite chronique.

Rhume des foins et rhinite allergique Prévention :

Lorsque l’allergène est iden­tifié. il vaut mieux éviter l’environne­ment où il se trouve présent.

Résultats: Si la guérison est rarement totale, la plupart des patients peuvent esperer une aide efficace des allergolo­gues qui, aujourd’hui, disposent de nom­breux moyens. De plus, le traitement, s’il est long et fastidieux au début, n’est plus qu’une question de routine par la suite.