Ménopause: Symptômes et précisions

La ménopause, ou cessation définitive des règles, se traduit par la disparition de la plupart des hormones femelles, contraignant l’organisme à s’adapter à des apports minimaux. L’ovulation (mi­gration de l’ovule) peut cesser avant la ménopause ou persister quelques mois après. L’âge moyen de la ménopause se situe autour de quarante-sept ans, mais elle peut survenir dans une fourchette d’âge de trente-sept à cinquante-sept ans. L’ablation de l’utérus (hystérecto­mie) entraîne une ménopause artificielle.

La ménopause peut être soudaine ou bien s’installer progressivement sur une période de six mois à trois, et même parfois, cinq ans, caractérisée par les irrégularités menstruelles. Les symp­tômes sont plus ou moins marqués, mais dans la plupart des cas ils restent modérés.

De nombreuses femmes ont encore à notre époque une conception dépassée et erronée de la ménopause. Ainsi, la ménopause ferait immédiatement blan­chir les cheveux ; elle préfigurerait la perte des capacités intellectuelles et la sénescence ; l’activité sexuelle décline­
rait en même temps que le plaisir, la féminité s’étiolerait. Or l’apparition des cheveux gris n’a aucun lien avec la ménopause : certaines femmes ne gri­sonnent pas avant une bonne cinquan­taine tandis que d’autres commencent à la trentaine. Quant à l’activité et le plaisir sexuels, ils augmentent fréquem­ment à cette période de la vie, lorsque le risque de grossesse a disparu et que la contraception n’est plus nécessaire. Enfin, la féminité est une caractéristique de la personnalité que chaque femme peut conserver jusqu’à sa mort.

Danger : Les complications sont essen­tiellement d’ordre psychologique, car l’organisme s’adapte vite à cette diminu­tion de la fonction hormonale. L’âge et le vieillissement font partie intégrante de la vie, il faut savoir l’admettre.

Ménopause Symptômes :

Certaines femmes ne mani­festent aucun symptôme à l’apparition de la ménopause. Toutefois, les bouffées de chaleur, les bourdonnements d’oreille et les frissons sont courants, de même que les sueurs, les maux de tête, la fatigue, les mictions fréquentes, les étourdissements, une légère prise de poids, une élévation temporaire de la tension artérielle, les palpitations, l’in­somnie, une certaine perte de l’appétit, la dyspepsie, les nausées, l’irritabilité, l’instabilité émotionnelle, les crises de larmes et les périodes de dépression et d’anxiété. N’importe quelle combinai­son de ces différents symptômes, auxquels peuvent s’en ajouter d’autres, est envisageable.

Ménopause Traitement :

Lorsque les symptômes sont sévères, il faut consulter un gynéco­logue. Le traitement hormonal, notam­ment l’administration d’oestrogènes, est très souvent prescrit, mais jamais avant un examen approfondi. Car les œstro­gènes, s’ils donnent de bons résultats, ne sont pas exempts d’effets secondaires tels que les hémorragies, l’élévation de la tension nerveuse, le ballonnement abdominal, les crampes utérines, les seins sensibles, les nausées, les vomisse­ments. En outre, ils sont contre-indiqués s’il existe un précédent de cancer du sein ou de l’utérus.

Aux oestrogènes et aux sédatifs peu­vent s’ajouter les diurétiques pour ré­duire les manifestations œdémateuses. Les femmes souffrant de dépression grave sont traitées aux amphétamines. Lorsque les symptômes ont tendance à s’intensifier, il est toujours prudent de se faire examiner attentivement afin d’écarter les dangers d’une atteinte rénale, de l’hypertension, d’un dysfonc­tionnement thyroïdien, de troubles uri­naires, etc. Dans certains cas, la psycho­thérapie est recommandée.

Résultat: La ménopause n’est pas en soi une maladie. Il faut apprendre à vivre avec.