Hémorroïdes: Symptômes, Prévention, Traitement

Les hémorroïdes sont sans doute l’un des troubles les plus courants de l’appareil digestif. Les hé­morroïdes sont une dilatation vari­queuse des veines situées autour de l’anus ou à l’intérieur du rectum. Toute pression intra-abdominale risque d’at­teindre ces veines fragiles : obésité, grossesse, mais plus fréquemment l’effort prolongé à la selle qui provoque la rupture des vaisseaux sanguins ou la formation de caillots accompagnées de petites plaies ou d’infections des tissus.

Les hémorroïdes externes, petits bourrelets de peau brunâtre saillant de l’anus, sont visibles à l’œil nu. Les hémorroïdes internes exigent un examen médical afin de déterminer l’étendue et le degré de l’affection.

Il existe une tendance familiale aux hémorroïdes, mais elles peuvent égale­ment être dues à la sédentarité ou à l’abus de laxatifs. Les personnes très nerveuses souffrant de constipation y sont particulièrement prédisposées.

Danger : Pas de danger vital, mais des hémorragies excessives peuvent entraî­ner l’anémie.

Hémorroïdes Symptômes :

Les hémorroïdes externes provoquent généralement un prurit anal mineur et un léger resserrement du muscle sphincter pendant la défécation. Les hémorroïdes internes, en revanche, constamment irritées par le passage des matières, deviennent très douloureuses, avec accumulation de caillots et hémor­ragies. Il arrive fréquemment que les noyaux hémorroïdaires entraînent la muqueuse tuméfiée et favorisent la formation d’un prolapsus rectal (chute d’organe).

Hémorroïdes Traitement :

Il est dangereux de se soigner soi-même. Les pommades ven­dues librement en pharmacie soulagent la douleur, mais ne traitent pas l’origine du trouble ; au contraire, elles peuvent parfois camoufler une cause qui, autre­ment, apparaîtrait avec évidence.

Or il est essentiel de traiter la cause — obésité, toux chronique, sédentarité, cirrhose du foie ou autres — lorsque c’est possible. (Les hémorroïdes surve­nant au cours d’une grossesse disparais­sent après l’accouchement). Il faut éviter de faire des efforts violents de défécation, et aller à la selle uniquement lorsque le besoin est suffisamment mani­feste, au risque d’attendre quelques jours. Le traitement médical s’appuie avant tout sur des mesures hygiéno- diététiques destinées à éviter le recours à la chirurgie : changement dans les habitudes de défécation, régime alimen­taire temporaire interdisant les aliments irritants ou mal assimilables, bains de siège, application locale de compresses chaudes et humides, emploi de pom­mades et de suppositoires anesthésiants.

En cas d’échec de ce traitement, l’intervention chirurgicale est indiquée. Celle-ci jouit malheureusement de la réputation non fondée d’être extrême­ment douloureuse. Opinion tout à fait erronée. Les résultats sont très satisfai­sants, le séjour hospitalier est de trois jours au plus et le rétablissement, complet au bout d’une quinzaine. La guérison est assurée dans 75 p. cent des cas, les 25 p. cent restants connaissant une amélioration très sensible qui ne nécessite plus qu’un traitement de sou­tien. L’opération est sans risques.

Hémorroïdes Prévention :

Si les hémorroïdes sont dues à la grossesse, le traitement clé est la patience. Sinon, prendre l’habitude de ne jamais faire d’efforts violents à la défécation et lutter contre la sédentarité sont des mesures salutaires.

Résultat: Tout à fait favorable lorsque la cause peut être traitée. Sinon, il reste toujours possible de minimiser les oas les plus rebelles.