Embolie pulmonaire: Symptômes, Prévention, Traitement

L’embolie pulmonaire est une occlusion d’une artère pulmonaire majeure entraînant une destruction partielle des tissus, l’embolie pulmo­naire est causée par une thrombose (caillot) formée dans une veine profonde de la jambe ou de la région pelvienne (Phlébite) et transitant jusqu’au poumon. Sa probabilité est plus impor­tante chez les patients atteints d’in­suffisance cardiaque, de rhumatisme articulaire aigu, chez les gens âgés dont l’activité physique diminue, chez les malades contraints à un repos prolongé au lit ou soumis à une inter­vention chirurgicale des membres infé­rieurs. L’existence de varices et l’usage de la pilule contraceptive constituent, chez certains sujets, des facteurs prédisposants.

Danger : Une embolie pulmonaire éten­due peut causer la mort en quelques minutes ou quelques heures. Les sujets exposés doivent prendre des précautions appropriées lors de longs trajets en voiture ou en avion : se lever, faire quelques pas ou des exercices d’élonga­tion aussi souvent que possible. Symptômes : La douleur est d’abord localisée à la jambe, puis elle peut gagner brutalement les poumons. Elle est suivie d’une gêne respiratoire, de toux et de crachements de sang ; les symptômes sont souvent similaires à ceux de la thrombose coronaire, de la pneumonie et de la pleurésie. Parfois ils sont moins sévères, se traduisant par de la fièvre et un rythme cardiaque rapide et irrégulier, toujours accompagnés d’une respiration accélérée. Une embolie massive entraîne un état de choc, une dyspnée intense et une cyanose.

Embolie pulmonaire Traitement :

Le traitement anticoagu­lant demeure vital. La ligature de la veine fémorale de la jambe est pratique­ment abandonnée en raison du pourcen­tage important d’échecs. L’embolecto- mie chirurgicale (extraction du caillot obstruant un vaisseau sanguin) peut cependant être indiquée dans les cas d’urgence.

Embolie pulmonaire Prévention :

Un diagnostic précoce de la phlébite (thrombose veineuse) et l’administration rapide d’anticoagulants permettent, dans nombre de cas, d’éviter une issue fatale.

Résultat: Il dépend beaucoup de la condition générale du patient, de la taille du caillot, de l’état du cœur, et du traitement mis en œuvre. Si la mort ne survient pas le premier jour, les chances de survie sont bonnes.